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    La côte d'ivoire au jour le jour!
      06. févr.
      2015
      Côte d'ivoire
      1

      Monsieur le Président, venez attendre le trophée à Abidjan !

      L’exploit de Sénégal 92 est possible !
      L’exploit de Sénégal 92 est possible !

      Monsieur le Président,

      L’intensité de la joie de la victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire sur les Léopards de la RDC a baissé d’intensité. Et dans la paisible attente de la finale du dimanche face au Ghana, les spéculations vont bon train non pas sur le score du match, mais sur un autre sujet. Il s’agit de votre présence dans les tribunes pour vivre en direct la finale de la CAN 2015. Je me demande moi-même pourquoi certains Ivoiriens polémiquent sur votre présence dans les tribunes ? Vous êtes citoyen ivoirien et à ce titre vous avez le droit d’être dans les tribunes avec votre maillot OBV pour soutenir cette équipe. Le seul problème, c’est que vous n’êtes pas un Ivoirien comme les autres : vous êtes le président de la République et surtout garant d’un pouvoir politique. Je dois vous l’avouer, ils sont nombreux les Ivoiriens qui ne veulent pas vous voir au stade. Et les raisons de ce refus de votre présence au stade résident dans cette image qui suit.

      Tristesse du président ivoirien après la défaite face à la Zambie
      Tristesse du président ivoirien après la défaite face à la Zambie

      Oui monsieur le président, vos fans n’ont pas supporté vos larmes lors de cette défaite face à la Zambie ! Même moi quoi vous parle, j’ai été touché de voir mon président pleurer pendant que le même Renard avec son sourire narquois et provocateur dansait le chipolopolo ! Oui Monsieur le Président, plus jamais vos larmes sur un stade… Par contre vos détracteurs estiment que vous êtes celui qui n’a pas porté chance aux footballeurs ivoiriens face à la Zambie. Je vous jure que lorsqu’ils vous ont vu au stade, ils ne se sont posé qu’une seule question : « Il est allé chercher quoi là-bas ? » Et ces derniers d’ajouter : « Faut pas, il va porter la poisse aux enfants ». Que nenni ! Comment le père de l’émergence peut-il porter la poisse à son équipe nationale ? Comment celui qui offre des ponts et des routes pour le bonheur de son peuple peut-il convoyer la malchance sur un stade obligeant ses compatriotes à dormir à 19 heures avec les larmes ? Je refuse de croire que la poisse vous suit… le problème est ailleurs, mais par mesure de prudence je vous propose ma solution.

      Face au père des solutions, quelle solution puis-je proposer ? Je sais que Paris – Malabo est une distance mineure pour un grand voyageur comme vous, mais je vous demande humblement, Monsieur le Président ,de venir attendre la Coupe d’Afrique à Abidjan. Comme le fit votre père et mentor Houphouët Boigny, asseyez-vous royalement dans le bia (fauteuil) présidentiel et laissez votre premier ministre Duncan ou même votre fils Guillaume Soro président de l’Assemblée nationale vous présenter Dame coupe. Vous mettrez un point final aux nombreuses spéculations et surtout vous entrerez doublement dans l’histoire.

      1 – Vous serez le premier à avoir à son palmarès une Coupe d’Afrique en qualité de président de la République, et d’ancien premier ministre.

      2 – Vous serez le premier président à avoir à son palmarès une Coupe d’Afrique après celle du père fondateur.

      3 – Vous serez le premier président ivoirien à avoir à son palmarès la nouvelle version du trophée de la CAN.

      Monsieur le Président, si je ne vous ai pas convaincu, sachez que je serais parmi la colonie d’Ivoiriens qui viendront vous accueillir à l’aéroport de Malabo si vous faites le choix de venir.

      Très respectueusement

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      05. févr.
      2015
      Côte d'ivoire
      0

      Les assises complètement décalées (acte 2) : un héritier de Blaise Pascal à la barre !

      L’ambassadeur Gnamien Yao conseiller du président Laurent Gbagbo
      L’ambassadeur Gnamien Yao conseiller du président Laurent Gbagbo

      Comme le disait ma mère Mohou : « Aller à l’école c’est bien ! » Cela vous permet de savoir lire et écrire, mais surtout d’avoir des diplômes et d’être quelqu’un de bien, de grand et même d’incontournable dans la société. C’est encore plus important d’aller à l’école, car cela vous permet de rendre les choses très simples pour les personnes qui ne vous comprennent pas ou qui font semblant de ne pas vous comprendre. C’est l’exercice auquel s’est livré l’ambassadeur Gnamien Yao conseiller du président Laurent Gbagbo dans un passé récent. Dans le cadre du procès en assise de la crise, le diplomate s’est retrouvé à la barre pour se prononcer sur ses relations avec le président Gbagbo et son implication dans la crise. L’homme à la barre s’est montré très éloquent au point de donner l’impression au président de la cour « qu’il animait un meeting politique ». A son aise sur tous les sujets relatifs au quiproquo électoral du second tour de l’élection présidentielle de 2010, il a démontré au parquet général qu’en Afrique les chefs font tout pour ne rien entendre.

      Le parquet général : avez-vous demandé au président Gbagbo de reconnaitre la décision du panel ?

       Gnamien Yao : Si je lui ai demandé ?…Vous savez Monsieur, on va chez le chef avec ses idées et on ressort de chez le chef avec les idées du chef (rires dans la salle).

      Jusqu’à la fin de son audition, le diplomate n’a jamais accepté de dire à un seul moment que Laurent Gbagbo n’était plus le chef de l’Etat au lendemain du second tour. Il atteste n’avoir jamais prôné la violence, mais avoir utilisé tous les moyens légaux et non violents pour que son candidat puisse être reconnu par tous comme président élu.

      Le parquet général : alors pour vous, c’est le président Laurent Gbagbo qui a gagné l’élection ?

      Gnamien Yao : Vous savez Monsieur, dans la culture des diplomates nous sommes respectueux du protocole. Lors du premier tour, les résultats ont été obtenus selon un schéma très clair. A+B+C = résultats (mine curieuse et amusée de la cour, du parquet général et de l’assistance).

      Que vient chercher une théorie de calcul à la barre ? Et le diplomate d’éclairer l’assistance. A pour la proclamation des résultats provisoires par la CEI, B pour la certification et C pour la consolidation et la proclamation finale par le Conseil constitutionnel. Ainsi ce schéma a été respecté au premier tour, mais l’homme s’étonne que par le plus spectaculaire des revirements on tente d’imposer une autre théorie aux Ivoiriens.

      Gnamien Yao : Messieurs on nous demande au second tour de dire désormais que le résultat = A+C+B ! Voici comment les problèmes sont arrivés (murmures et rires obséquieux dans la salle).

      Le président de la cour : Monsieur Gnamien Yao, un des jurés a une question. Et si les résultats de A et C sont les mêmes que fait B ?

      Gnamien Yao : Monsieur le Président ,le protocole est une appréciation qualitative et non quantitative ! A+B+C est un ordre protocolaire j’ai indiqué (rires dans la salle et mine gênée du juré auteur de la question).

      Comme quoi avoir à la barre un diplomate, homme politique, militant du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et surtout amoureux des mathématiques, ça donne forcément une audience sur fond de cours de mathématiques !

      SUY Kahofi

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      30. janv.
      2015
      Côte d'ivoire
      0

      Les jeudis des libéraux autour de la question des victimes de la crise

      En vue des participants lors des échanges
      Des participants lors des échanges

      La cinquième édition des rencontres baptisées « Les jeudis des libéraux » a eu lieu ce jeudi 29 janvier 2015 autour du thème : « la prise en charge des victimes des différentes crises ivoiriennes, le regard des associations de victimes de guerre« . Il s’agit d’une initiative de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et du RAIDH (Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains). Le thème de la rencontre avait pour objectif premier d’échanger autour de la question de la prise en charge des victimes dans le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

      Pour la directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Mme Inge Herbert, la question de la prise en charge des victimes ne peut être occultée si la Côte d’Ivoire veut bâtir une paix durable. Il est donc important que des mécanismes de prise en charge soient mis en place pour que les droits des victimes soient respectés et leur dignité restaurée. C’est principalement sur ces deux domaines que le premier conférencier du jour est revenu. Simplice Anon, 1er vice-président de la Covoci (Confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne) a souligné la précarité dans laquelle vivent les victimes. La pitance alimentaire fait défaut pour de nombreux foyers, des blessés ont encore des balles dans leur corps, des handicapés physiques sont devenus des mendiants, les veuves et les orphelins sont désormais des laissés pour compte. C’est donc pour soulager les victimes de la crise que le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) a invité le gouvernement à mettre à en place le plus tôt possible le fonds de prise en charge des victimes. Issiaka Diaby, le président du CVCI, estime que ce fonds doit être considéré bien plus comme « un fonds de soutien aux victimes et non être considéré comme un fonds d’indemnisation ». En effet une vie perdue, un fils mutilé, un mari tué ne pourront être rendus même par l’indemnisation financière la plus importante. A l’unisson, les associations de victimes ont demandé qu’un esprit de bonne gestion entoure le fonds.

      Koné Mariétou, la directrice du PNCS (programme national de cohésion sociale) a demandé une liste consolidée des victimes pour savoir qui est réellement victime de guerre, qui doit être indemnisé en priorité et quel mécanisme de prise en charge doit être utilisé pour atteindre les objectifs fixés par le fonds. A cela s’ajoute une méthodologie qui écartera toute forme de discrimination et de frustration. Mme Koné n’a pas manqué de souligner « que les 10 milliards d’aide annoncés par le président Alassane Ouattara sont une mise initiale » qui mérite d’être renflouée vu les attentes et le nombre important de victimes. La consolidation et l’harmonisation de la liste des victimes sont pour de nombreux observateurs le début d’une politique plus sûre dans la prise en charge des victimes. En effet le chiffre de 72 000 victimes a été avancé par la CDVR quand celui de 130 000 a été indiqué par les associations de victimes.

      SUY Kahofi

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      29. janv.
      2015
      Côte d'ivoire
      0

      Un nouvel ambassadeur, de nouvelles ambitions pour NISSAN

      Le capitaine des éléphants, nouvel ambassadeur de NISSAN
      Le capitaine des éléphants, nouvel ambassadeur de NISSAN

      La journée du 28 janvier était assez particulière pour le monde sportif ivoirien et principalement le football. C’est ce jour que le constructeur NISSAN a choisi pour dévoiler de façon officielle l’identité de son nouvel ambassadeur. Il s’agit du capitaine des Eléphants Yaya Touré qui portera les couleurs de la marque aux quatre coins du monde. Le footballeur ivoirien a été préféré par le constructeur automobile pour l’excellence de sa carrière et les valeurs qu’il incarne. Ballon d’or africain à quatre reprises, plus de 100 sélections, présent depuis 2006 à toutes les compétitions majeures avec les Eléphants, il a aussi et surtout à son palmarès de gagneur plusieurs trophées en club dont la FA Cup, la Coupe d’Espagne et la Super Coupe de l’UEFA. Une fierté pour la Côte d’Ivoire et désormais pour le constructeur NISSAN.

      Profitant de la rencontre Côte d’Ivoire-Cameroun, ATC Comafrique qui représente la marque en Côte d’Ivoire a invité le public à découvrir son nouvel ambassadeur et ses ambitions pour l’année 2015 grâce à sa gamme de véhicule conçu pour répondre aux attentes de la clientèle ivoirienne. Cette gamme composée du tout nouveau Nissan Qashqai, du X-Trail et du Pathfinde vient se positionner comme un concurrent sérieux sur le marché en plein essor des SUV. « L’annonce d’aujourd’hui témoigne de l’engagement à long terme de Nissan pour la Côte d’Ivoire en particulier et pour l’Afrique en général », explique Fidele Koffi, Directeur commercial et marketing chez National Sales Company ATC Comafrique. Avec une part de marché combinée d’environ 18 %, l’Alliance Renault-Nissan est déjà l’acteur le plus important en Afrique. Son objectif est d’accroître sa part de marché à 8,5 % d’ici la fin de l’exercice financier 2016 en Côte d’Ivoire. Ces objectifs ne pourront être atteints que si la clientèle répond favorablement aux offres du constructeur. C’est la raison pour laquelle ATC Comafrique offre aux particuliers et aux entreprises des drives test pour apprécier toute la qualité des véhicules NISSAN.

      Le 28 aura visiblement porté chance au partenariat NISSAN-Yaya Touré puisse qu’il est annoncé sous fond d’une très belle victoire de l’Equipe nationale de Côte d’Ivoire. Le capitaine des éléphants même diminué physiquement s’est battu jusqu’à sa sortie du terrain. Un esprit de combativité salué par Fidele Koffi, Directeur commercial et marketing chez National Sales Company ATC Comafrique, qui n’a pas manqué d’indiqué qu’il s’agit également de l’une des valeurs qui a milité en faveur de son choix pour défendre l’image de la marque.

      SUY Kahofi

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      26. janv.
      2015
      NTIC & Hi tech!
      8

      L’impression 3D accessible en Côte d’Ivoire grâce à Micropro

      La 3D grâce à l’imprimante Most Fun
      La 3D grâce à l’imprimante Most Fun

      Elles seront bientôt disponibles sur le marché ivoirien, les nouvelles imprimantes Most Fun, conçues pour les impressions en 3 dimensions (3D). Il s’agit d’un produit de Micropro, fournisseur de technologie 3D et partenaire de Hermes Technology. L’imprimante 3D Most Fun est un outil qui allie facilité d’utilisation et précision d’impression. Ces deux atouts font d’elle l’une des meilleures imprimantes 3D à un prix très abordable.

      La gamme de consommables proposée avec l’imprimante Most Fun permet indifféremment la réalisation d’objets rigides avec l’usage de filaments PLA et d’objets flexibles avec l’utilisation des filaments TPU. Micropro fournit également des solutions d’impression 3D professionnelles. Les domaines de l’orthodontie pour le médical et du prototypage pour l’industrie sont les secteurs où s’illustrent les solutions 3D de Micropro. Leur particularité, c’est qu’elles remplacent ou complètent les méthodes traditionnelles d’usinage avec un réel avantage. Il s’agit d’une réduction considérable des coûts et délais de conception de nouveaux produits sans sacrifier à la qualité.

      Reproduire à moins coût
      Reproduire à moins coût

      L’imprimante Most fun 3D se présente donc comme un outil indispensable pour toute entreprise désireuse d’améliorer son système de production sans se ruiner. Pour permettre aux entreprises ivoiriennes de découvrir cette nouvelle imprimante et les solutions professionnelles de Micropro, une présentation aura lieu le 18 février à l’Hôtel Pullman d’Abidjan à 9 heures. Durant ce rendez-vous, les participants pourront découvrir l’imprimante, assister à des démonstrations et surtout poser toutes les questions techniques souhaitées.

      Pour recevoir une invitation personnalisée inscrivez-vous sur Internet à l’adresse suivante :

      https://cotedivoire.funprint3d.com/index.php/contact.html ou contactez directement Micropro au : +225.21.24.42.77

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      25. janv.
      2015
      Nouvelles du pays
      2

      Abidjan : les enlèvements d’enfant se multiplient

      Une véritable menace plane sur les enfants
      Une véritable menace plane sur les enfants

      En Côte d’Ivoire ce n’est pas une exagération de dire que les parents ne dorment plus que d’un œil ! La raison première est la recrudescence des enlèvements d’enfant.

      Leur âge varie entre 3 et 11 ans, ces enfants portés disparu et dont le corps de certains ont été retrouvé sans vie. Victimes de rapts, ils sont recherchés dit-on pour des rites mystiques en témoigne les organes prélevés sur ces corps innocents. On y voit en cette année 2015, la marque de politiciens avides de victoires aux prochaines élections, des pseudo guides religieux tirant leur puissance de guérison de rites sataniques mais aussi de brouteurs, ces cybercriminels qui veulent avoir une meilleure assise mystique afin de vider plus de comptes bancaires outre-mer. Entre le 1er décembre 2014 et le 22 janvier 2015, 21 cas d’enlèvement d’enfant ont été signalés. Et dans 90% des cas, les enfants n’ont pas été retrouvé ou l’ont été mais mort !

      Un enfant qui disparait dans une famille c’est un drame, un vide qu’on ne pourra jamais combler. Alain Max est le père du petit Bénétier ; un enfant de 5 ans enlevé le 29 novembre 2014, tué et vidé de son sang il est retrouvé le 6 décembre. Koffi Jean Claude père du petit Aurélien David ; enlevé le 1er décembre il est retrouvé le 6 décembre vidé de son sang. Deux histoires, deux drames et deux pères inconsolables qui se posent encore des questions comme la majorité des ivoiriens. Que font les services de sécurité face à ce pic d’enlèvement ? Faut-il attendre que le fils de quelqu’un d’influent soit enlevé pour que cela devienne une affaire importante ? Les populations des quartiers défavorisés crient à l’oubli, elles qui sont les premières victimes de ces criminels qui ont jeté leur dévolu sur des enfants innocents.

      Face aux désarrois des parents victimes de ce fléau et l’inquiétude grandissante au sein de la population, les autorités ivoiriennes ont décidé d’aller en guerre contre ce fléau d’insécurité grandissant. Quelques arrestations ont été signalé ici et là dans le pays mais pour la Direction de la protection de l’enfant il faut aller plus loin à travers une meilleure sensibilisation et une meilleure répression du phénomène. Sandrine Kraidy, directrice de la protection de l’enfant soutient qu’aujourd’hui tous les acteurs étatiques sont engagés dans la lutte contre ce fléau. Le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant a lancé une campagne de sensibilisation. Objectif, inviter les parents à plus de vigilance et à une meilleure protection des enfants.

      Le phénomène inquiète les parents, la société civile et le Gouvernement d’où la mobilisation des services de sécurité avec en tête la Police Nationale témoin privilégié de la désolation des familles. Les agents des forces de l’ordre et les populations sont appelés à collaborer pour freiner les criminels à travers un comité consultatif d’éthique civilo-militaire désormais présent dans chaque commissariat de Police. Le directeur général de la police ivoirienne Brédou M’bia invite chaque famille à ouvrir l’œil en dénonçant tout comportement suspect (cf tableau) et en accompagnant les forces de l’ordre dans leurs différentes investigations.

      Comportements suspects à dénoncer ou à référer à la PoliceAttitudes à adopter
      Enfant non accompagné ou présent dans un transport en commun à une heure tardiveToujours accompagner les enfants en bas âge quel que soit la destination
      Enfants dans une habitation sans présence de parentsNe jamais chargé un enfant d’une course même dans une boutique de quartier
      Enfant drogué en compagnie d’un adulte ou s’opposant à la présence de ce dernierToujours marquer le nom de l’enfant, une adresse et un numéro de téléphone sur son vêtement ou dans une poche
      Adulte à la recherche d’un enfant sans un lien de parentéSensibilisation des enfants sur le phénomène d’enlèvement
      Enfant venu d’un quartier éloigné et présent dans un groupe de jeuInviter les enfants à ne pas accepter des cadeaux (friandises) d’un inconnu
      Adulte oisif près d’un espace de jeu pour enfants (repérage)Ne jamais faire confiance à un chauffeur de taxi pour conduire un enfant

      Les populations ivoiriennes attendent des actions fortes du Gouvernement afin de mettre hors d’état de nuire ces criminels au risque qu’elles ne décident elles-mêmes de se faire justice parce qu’exacerbé par les agissements des bandits.

      SUY Kahofi

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      20. janv.
      2015
      Nouvelles du pays
      1

      Eléphants footballeurs : « avec eux il faut être courageux »

      Les supporteurs ivoiriens seront-il de cœur avec leur équipe nationale ?
      Les supporteurs ivoiriens seront-il de cœur avec leur équipe nationale ?

      La Coupe d’Afrique des Nations a débuté ce samedi 17 janvier en Guinée Equatoriale. Un évènement sportif majeur auquel participent les Eléphants footballeurs. Une fierté nationale ? Tout dépend de l’ivoirien en face.

      C’est bien l’une des premières phases finales de la CAN pour laquelle les Eléphants de Côte d’Ivoire ne sont pas vraiment cités parmi les favoris. Certainement que leur pénible qualification lors des éliminatoires explique cette situation mais également la baisse de régime d’une équipe qui est passée des sommets à l’arrière-plan. Les querelles intestines pour un brassard de capitaine, les rivalités malsaines relayées par presse interposée, la politique qui s’invite dans le football…n’ont pas arrangé les choses. A cela s’ajoute le départ de Didier Drogba et de Zokora Didier. Deux footballeurs qui ont tout donné à l’équipe nationale de Côte d’Ivoire et qui sont partis avec une grosse frustration.

      L’équipe de Côte d’Ivoire même remaniée à plus 50% avec un nouvel entraineur n’arrive toujours pas convaincre. Pour l’ancien président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), loin d’être un handicap, le fait que la Côte d’Ivoire ne soit pas citée parmi les favoris va entrainer moins de pression sur les épaules des joueurs. Jacques Anouma reste convaincu que dame coupe viendra se blottir dans les bras de trois Nations. « Moi je garde toujours en tête un trio duquel pourrait surgir le vainqueur de cette CAN. Numéro un la Côte d’Ivoire, l’Algérie et la Ghana. Je crois plus en notre équipe parce que beaucoup de jeunes se sont intégrés avec une grande motivation. Je crois que la Côte d’Ivoire a un beau coup à jouer » affirme convaincu Jacques Anouma.

      Cette assurance de l’ancien patron de la FIF n’est pas partagée par de nombreux ivoiriens. Rares sont ceux qui ont osé acheter un maillot de l’équipe nationale pour soutenir ces joueurs qui ont vite fait de vous faire regretter les longues minutes passées à vous époumoner devant l’écran. Avec les Eléphants c’est le goumin-goumin (tristesse) assuré ! « Sincèrement qu’ils soient à la CAN ou pas, cela ne m’intéresse pas. Ces enfants nous ont déjà montré par le passé qu’ils étaient capables d’endeuiller tout un pays. Donc cette année je vais éviter les matchs des éléphants pour moins souffrir » avance d’un air très sérieux le vieux Gustave Kouassi un enseignant à la retraite. L’homme, un passionné de football s’étale longuement sur son désamour avec l’équipe nationale avant de conclure que « les éléphants ne lui inspire plus confiance ». Il y a ceux qui se soucient des Eléphants et ceux qui n’y pensent même pas ! « Les Eléphants sont à la CAN ? » nous demande amuser Binaté Sékou un jeune gérant de cabine téléphonique. Sur un ton ironique le jeune homme affirme qu’il ne « sais même pas quand se jouera le premier match des Eléphants ». Lors de la dernière CAN, Binaté avait tout l’accessoire du parfait supporteur. Un vuvuzéla orange, une perruque verte, un tee-shirt blanc estampillé Didier Drogba et un sifflet orange. Cette année il pense à tout sauf à cette équipe qui « l’a déçu à plusieurs reprises ».

      Pendant que certains boudent, les supporteurs mazo restent fidèles. Amoureux et fans à mourir même dans la douleur, ils sont déjà prêts pour pousser leur équipe. Vers quelle destination ou quel niveau de la compétition ? Chacun à sa réponse. « Le plus important c’est de les supporter ! C’est notre équipe, c’est le drapeau de la Côte d’Ivoire qu’ils défendent » soutient Dikass, le coiffeur. Son écran a quitté sa chambre pour son salon de coiffure où les jeunes du quartier semblent avoir élu domicile. « Eléphants, c’est comme ton couteau de cuisine : quand il te blesse tu le jettes mais après tu reviens le chercher pour découper d’autres condiments » affirme Tra Bi, le très philosophe étudiant. Ce dernier reste convaincu que les ivoiriens qui « boudent leur équipe nationale au grand jour, seront les premiers à s’asseoir devant leur poste téléviseur pour suivre les matchs des Eléphants ». Content ou pas de l’équipe nationale de football, Brice Ehoulé à un seul conseil pour les pro ou anti-éléphants : « le seul remède c’est qu’avec les éléphants ils faut être courageux ».

      SUY Kahofi

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      20. janv.
      2015
      Non classé
      4

      Les classes sociales ça existe aussi chez les chiens !

      Un chien errant dans une ruelle d’Abidjan
      Un chien errant dans une ruelle d’Abidjan

      Beaucoup de familles en Côte d’Ivoire possèdent un animal de compagnie. Chat, singe, mangouste et surtout l’indétrônable, l’irremplaçable et l’indéracinable chien qui en fonction de son milieu connaît des fortunes diverses…

      Si les chiens d’Abidjan devaient conter leur vie à la Toy Story ou plutôt à la Dog Story, il est clair qu’ils auraient beaucoup de choses à dire ! Une vie de chien sur les bords de la lagune Ebrié n’est pas facile si l’on s’en tient au cliché du chien maigre et galeux qui manque de se faire écraser par une voiture sur le bitume. Pourtant selon que le chien appartient à un propriétaire attentionné, l’animal peut vivre une existence heureuse. Un chien comme disait Mr Bio Deh vétérinaire « est d’une certaine manière le reflet de son maître où de la famille où il vit ». Ainsi dans l’univers des chiens abidjanais trois classes sont visibles : les SDF, la classe moyenne et le club des VID pour Very Important Dog !

      Une vie de débrouillard chez les SDF

      Le clan surpeuplé des chiens SDF est composé en grande partie de chiens abandonnés ou rejetés. Ils vivent dans la rue, s’y reproduisent et meurent un matin sur le bitume aplatis par un automobiliste un peu distrait ! Le look du chien SDF est connu : maigre et sale, la peau visible, car les poils ont pris congé du cabot. Sans éducation, il aboie pour un oui ou un non, bagarreur à souhait il se nourrit dans les poubelles. Il est couvert de plaies, car il doit jouer de la gueule pour marquer son territoire. Ses ennemis sont les membres de la brigade de répression du service vétérinaire et certains vendeurs de viande grillée. Les premiers ont pour mission de les abattre pour libérer les rues et les seconds les traquent pour leur chair ! Eh oui, à Abidjan certains vendeurs de viande grillée proposent de la viande de chien aux clients. Dans le milieu, on désigne le menu sous le nom « commande spéciale » ou « boîte à pharmacie ».

      La classe moyenne

      « Mes enfants aiment les chiens, c’est pourquoi il y en a toujours un à la maison. Toute la famille prend soin de lui ou d’elle si c’est une femelle. Elle a tous ses vaccins à jour et elle mange à sa faim ». Ces propos sont ceux de Jérôme Kra comptable qui pouponne avec attention sa chienne. Comme lui, certains Ivoiriens ayant un revenu raisonnable entretiennent leurs animaux de compagnie. Ils veillent à la santé de l’animal pour des questions de sécurité aussi bien pour les membres de la famille que pour les passants. Les chiens de la classe moyenne ont une identité : nom, carte et carnet vétérinaire. Ils vagabondent rarement et sont enchaînés à la demande du maître. Seule la mort sépare Rex, Mimi et les autres Médor et Touki de la famille. Il est hors de question de les abandonner !

      Le club des VID : ne devient pas membre qui veut !

      Les chiens de luxe appartiennent à la bourgeoisie ivoirienne. Dans ce milieu, on s’exprime en termes de race et l’entretien du chien est une question de budget. Pas moins de 200 000 F CFA par mois en viande fraîche pour trois repas par jour pour un berger allemand, chien de garde d’un homme d’affaires. La bagatelle de15 000 F CFA en soins médicaux pour trois caniches propriété d’une ancienne fonctionnaire d’une grosse banque-ouest africaine. Tout est réglementé chez les chiens de luxe : de la nourriture aux accessoires de bain en passant par le choix du partenaire pour l’accouplement. Ici, les chiens sont gâtés : heure de ballade, conserves, bâtonnets à mâcher… Tout est fait pour que le chien puisse se sentir roi ! Certains s’offusquent de ce luxe superflu pour cabot. « Je trouve inhumain que des personnes engloutissent autant d’argent dans l’entretien d’un chien pendant que des hommes meurent de faim juste à côté d’eux », fait remarquer Abel Tanoh électronicien. « En Côte d’Ivoire on a coutume de dire que chacun accroche son habit là où sa main arrive ! Chacun prend soin de son animal de compagnie en fonction de ses revenus rien d’autre. Ce que vous voyez comme une forte somme n’est peut-être rien aux yeux de ces personnes nanties » affirme Paul Karidiou le vendeur de chiots.

      Belle polémique sur les conditions de vie des chiens qui n’émeut en rien les autorités ivoiriennes préoccupées par un autre problème. Chien dans l’opulence ou pas, la préoccupation des autorités chargées de la production animale est de savoir si les chiens sont vaccinés et s’ils ne vagabondent pas. Bien que les chiens soient d’univers différents, la logique du nul n’est au-dessus de la loi semble s’appliquer à tous !

      SUY Kahofi

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      07. janv.
      2015
      AFRIQUE
      1

      Les assises complètement décalées ! (Acte 1) : le dico de «petit marteau»

      "Le général bruleur" au premier rang avec sa longue barbe
      « Le général brûleur » au premier rang avec sa longue barbe (AFP)

      Il y a le côté sérieux du procès en assise des 82 prévenus prog-Gbagbo. Et de l’autre, une version décalée que je m’efforcerai de vous livrer tout au long des semaines… et mois à venir !

      « Le droit est une matière très sérieuse », me disait avec un ton solennel mon enseignante il y a encore quelques mois. Mais par moments, l’ambiance du Palais de justice nous fait complètement oublier que les discours qui s’y tiennent peuvent changer radicalement la vie des accusés. C’est bien ce qui se passe lorsqu’un « tradi-praticien » (un naturothérapeute sous d’autres cieux) est obligé de se frotter à cet univers qui lui était jusque-là inconnu. Le nom de Kéipo Marius ne vous dit absolument rien (peut-être). Encore moins les pseudonymes « petit marteau » ou « général brûleur ». Mais pour ceux qui suivent l’actualité ivoirienne depuis les élections de 2010, il s’agit de l’homme qui avait la recette miracle pour protéger les habitants de la Côte d’Ivoire contre les ennemis du pays. Un seau d’eau, une poignée de sel et une bougie allumée. La bougie devait finir sa course dans le seau et celle-ci pouvait servir pour le bain purificateur ! Mais entre-temps Kéïpo Marius alias « petit marteau » ou « général brûleur » s’est découvert une autre passion.

      Selon ces détracteurs, l’homme sur lequel pèsent 8 chefs d’accusation, dont atteinte à la sûreté de l’Etat, organisation de bande armée, xénophobie et tribalisme serait le chef de la milice pro-gbagbo du Carrefour Obama à Yopougon-Maroc. Que nenni ! L’homme ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Il risque une lourde condamnation, car les assises c’est le sérieux du droit exposant 10 (bon j’exagère un peu). Contrairement aux témoins qui l’acculent, « petit marteau » a un niveau de langue plutôt acceptable. Là où les fautes de grammaire se multiplient chez ses détracteurs, il a le verbe fourni pour s’adresser à la cour et même l’instruire. J’en veux pour preuve cette question du juge Tahirou Dembélé qui n’a pas manqué de soulever un éclat de rire dans la salle.

      Le juge : Monsieur Kéipo, vous êtes accusé de tribalisme, savez-vous au moins ce que cela veut dire ?

      Kéipo Marius : Oui, mais je ne me reconnais en rien en cela.

      Le prévenu démontre au juge qu’il a un nom musulman, fait l’école coranique, grandi au nord de la Côte d’Ivoire, ses amis et collaborateurs sont du Nord alors pourquoi, le poursuit-on pour tribalisme ?

      Le juge : Monsieur Kéipo, pourquoi vous citez tout ce beau monde ? Je vous demande si vous savez ce que c’est que le tribalisme ? Si vous ne connaissez pas quelque chose, il faut le dire pour que l’on vous explique.

      Kéipo Marius : Monsieur le Président je sais ce que c’est que le tribalisme.

      Le juge : Monsieur Kéipo, donnez-moi la définition du tribalisme.

      Alors que le juge s’apprête à recevoir une définition sortie tout droit du Larousse, il va apprendre à sa grande surprise que le dictionnaire de Kéipo Marius est bien plus fourni qu’il ne le pense.

      Kéipo Marius : Monsieur le Président, pour moi le tribalisme c’est quelqu’un qui trie les tribus ! (éclats de rires dans la salle d’audience)

      Policiers, gendarmes, prévenus, journalistes, accusation et défense se dérident pendant quelques longues secondes. Le collège des juges lui-même efface un moment sa mine solennelle, tellement surpris par cet élément de réponse. Mais au fond Kéipo n’a-t-il pas raison de donner une telle définition au mot tribalisme ? Bien sûr que si ! A vrai dire, il a donné la meilleure des définitions au mot, car dire simplement comme Le Larousse que le tribalisme « est l’organisation sociale basée sur la tribu » ne fait pas transparaître la réalité du mot dans le contexte ivoirien. A travers des mots simples, il est arrivé (selon moi) à donner un sens à ces maux dont souffre la Côte d’Ivoire et qui sont basés sur l’ethnie ou l’origine de l’individu. Je veux parler de l’ivoirité, du séfonisme et du rattrapage ethnique qui feront encore plus de victimes si l’on n’y prend garde.

      Pour le moment, Kéipo Marius doit prouver son innocence. Demain, s’il venait à retrouver sa liberté, il pourrait alors rédiger le premier dictionnaire en français populaire ivoirien !

      SUY Kahofi

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      Auteur·e

      L'auteur: Suy
      Kahofi SUY est journaliste et formateur pour la Fédération Internationale des Journalistes Scientifiques. Il aime bien se définir comme un enfant de la radio. Son expérience s’est faite en grande partie grâce à ce média. Il fait ses premières armes sur les radios de proximité ivoiriennes puis décide de passer à une vitesse supérieure. Après une expérience enrichissante à SUD Fm, la première radio privée du Sénégal, il a passé 5 ans à la West Africa Democracy Radio, la première radio d’information continue pour l’Afrique de l’Ouest. Il découvre fin 2009 l’univers des blogs et de la presse en ligne grâce au Projet Avenue225. Très vite, il prend goût à l’écriture web et rejoint le projet Mondoblog où il anime un blog d’actualité sur la Côte d’Ivoire. NB : Ce que je dis sur ce blog n'engage aucun des médias avec lesquels je collabore.

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