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    La côte d'ivoire au jour le jour!
      29. sept.
      2015
      AFRIQUE
      0

      L’Afrique connectée se donne rendez-vous à Abidjan

      Les membres du comité scientifique lors de la conférence de presse
      Les membres du comité scientifique lors de la conférence de presse

      Après une première édition qui aura mobilisé plus de 5 000 participants, Mandingo et la RTI remettent le couvert avec la seconde édition de l’Africa Web Festival. Une rencontre du numérique qui enregistre plusieurs innovations pour l’année 2015.

      Les membres du comité scientifique et ceux du comité d’organisation de l’Africa Web Festival ont animé ce 25 septembre une conférence de presse à l’Hôtel Palm Club Abidjan-Cocody. L’objectif de la rencontre avec les acteurs des médias était de présenter l’évènement prévu les 3, 4 et 5 décembre prochain à Abidjan. Après une première édition qui se voulait exploratoire, l’Africa Web Festival consacre en 2015 sa volonté d’être une rencontre qui se pérennise. Cette logique s’inscrit dans la vision première de Mariam Sy Diawara, fondatrice du festival. Selon Sacko Hamed, conseiller du ministre des TIC et président du comité scientifique, « la deuxième édition du festival numérique africain se tiendra autour du thème : l’énergie, les villes et les transports au service de l’Afrique ». C’est donc autour de ce thème qui cadre réellement avec les besoins de développement du continent que vont se greffer les activités du festival. Panels, expositions, concours de développement d’application et réalisation audiovisuelle seront au cœur du festival. Aussi le président du jury Samba Koné a invité les jeunes à produire des applications et contenus en lien avec le thème de l’année 2015. Il a aussi indiqué que le festival sera un tremplin de la créativité au-delà du thème retenu.

      Au compteur des innovations, l’Africa Web Festival 2015 permettra d’avancer dans la réflexion autour de l’implantation de la Maison du numérique en Afrique. Ce projet comprendra entre autres une école permanente, innovante et adaptée à la formation des jeunes qui produira des entrepreneurs qualifiés et les accompagnera dans le circuit du travail. La Maison du numérique c’est aussi un Institut de recherche sur l’économie du savoir et la société du numérique en Afrique. L’Africa Web Festival 2015 est donc lancé et il sera le rendez-vous de la réflexion sur le numérique et son impact sur le développement socio-économique de l’Afrique. Alfred Dan Moussa le président du comité d’organisation a donc invité tous les acteurs, les blogueurs, les professionnels des médias, les entrepreneurs web et chaque citoyen à s’approprier l’événement afin qu’il soit une réussite.

      SUY Kahofi

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      04. sept.
      2015
      Côte d'ivoire
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      L’ambassadeur ivoirien aux Nations unies chassé !

      Bafétigué Ouattara pourra aisément poursuivre ses petits vols auprès de son mentor
      Bafétigué Ouattara pourra aisément poursuivre ses petits vols auprès de son mentor

      La gabegie, le vol institutionnel, les délits d’initiés, le racket et la fraude érigés en modèle de gouvernance par Alassane Ouattara ne finiront jamais de ternir l’image de la Côte d’Ivoire. A force de couver les malversations de ses proches, le numéro un ivoirien ne fait que conduire la Côte d’Ivoire de scandale en scandale.

      Coup dur pour la diplomatie ivoirienne à quelques semaines de la présidentielle dans le pays. Bafétigué Ouattara l’ambassadeur ivoirien a été vidé de l’ONU et sommé de quitter le territoire américain dans les plus brefs délais. Ce dernier ne devra plus être au pays d’Obama au moment de la prochaine Assemblée générale prévue du 12 au 17 septembre prochain. De mémoire d’Ivoirien jamais la Côte d’Ivoire n’a été autant humiliée aux Nations unies depuis son accession à son indépendance. Bafétigué Ouattara l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au sein de l’institution est désormais persona non grata à la maison de verre de New York.

      L’affaire refait surface et fait la Une du quotidien ivoirien Le Nouveau courrier dans son édition du 7 septembre. Selon un rapport d’enquête du 20 août 2014, une enquête diligentée par la division des investigations du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) de l’ONU le diplomate s’est rendu coupable de racket, d’extorsion de fonds et de corruption. Les faits qui lui sont reprochés remontent à l’époque où la Côte d’Ivoire devait fournir des éléments pour les contingents des casques bleus à Haïti. Bafétigué Ouattara va installer une grosse machine de racket et soutirer plusieurs milliers de dollars aux éléments ivoiriens qui souhaitaient intégrer les troupes onusiennes au nom de la Côte d’Ivoire. Le plus grave dans l’affaire, c’est que les autorités ivoiriennes ont tout fait pour couvrir ce diplomate véreux, alors que les preuves matérielles de son forfait ont été présentées. Comme pour montrer tout son mépris envers BSCI et à travers lui l’ONU, le régime Ouattara va nommer Bafétigué Ouattara comme son représentant permanent en dépit de ce scandale de corruption. Cette décision est intervenue après le limogeage du titulaire du poste, Youssoufou Bamba, qui a payé pour sa trop grande honnêteté et son manque de soutien au culte de la corruption.

      Voici un nouveau scandale qui vient faire mentir Alassane Ouattara qui s’est toujours présenté comme un promoteur et défenseur de la bonne gouvernance. Comment peut-on être apôtre du respect de la chose publique et s’entourer de petits voleurs qui en rien n’honorent la Côte d’Ivoire ? Les mensonges au peuple ivoirien pendant cinq ans sont en train de céder la place à la place à la vérité. Alassane Ouattara a été restera toujours le chef de fil d’un régime composé d’hommes et de femmes de peu de foi qui se servent au lieu de servir la Côte d’Ivoire.

      SUY Kahofi

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      26. août
      2015
      Côte d'ivoire
      3

      Cinq ans d’insécurité « résiduelle » pour un mandat présidentiel

      Le Ministre des milles et une menace s’est encore signalé
      Le ministre des « mille et une menaces » s’est encore signalé

      Après avoir nommé des anciens seigneurs de guerre comme barons de son armée, Alassane Ouattara croyait sans doute pouvoir maintenir un climat sécuritaire acceptable par la terreur et les brimades. Cinq ans après sa prise de fonction, l’insécurité est toujours d’actualité.

      Il n’y a que Paul Koffi Koffi et Hamed Bakayoko en Côte d’Ivoire pour se convaincre que tout va bien au plan sécuritaire. Depuis une semaine environ, les messieurs « défense » et « sécurité » d’Alassane Ouattara prêchent de ville en ville et de quartier en quartier dans l’espoir de rassurer la population à la veille des élections. Depuis cinq années, les Ivoiriens sont confrontés au fléau de l’insécurité. Selon les autorités, l’indice de sécurité est passé de 3,8 en 2012 à 1,2 aujourd’hui. Mais des indices sécuritaires, gracieusement pondus par n’importe quelle agence téléguidée reflètent-ils réellement la vérité du terrain ? Entre les mathématiques et la réalité, la différence est de taille. Le ton chaque fois rassurant de Paul Koffi Koffi et Hamed Bakayoko fait partie d’une stratégie de communication déjà connue. On menace à tout va…. et au final rien ne change !

      Depuis la prise de fonction d’Alassane Ouattara et pour détourner le regard des Ivoiriens de la réalité sécuritaire, les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont vite fait de camoufler leur incompétence sous le vocable pompeux de « situation d’insécurité résiduelle ». Voici 5 ans que ces problèmes résiduels n’ont pas encore trouvé de solution. Bien au contraire, ils perdurent sous des formes vicieuses qui ne rassurent pas les populations. Après une traque aux opposants déguisée en répression de tentative de coup d’Etat et d’attaques en provenance du Ghana et du Liberia, l’appareil sécuritaire du régime Ouattara va très vite montrer ses limites. Les Ivoiriens ont d’abord vécu sous le règne de la colère de certains supplétifs pro-Ouattara qui se sachant peu qualifiés pour intégrer l’armée ont multiplié les braquages dans la ville d’Abidjan. Au vu et au su de tous, ces derniers ont pillé des domiciles et arraché à d’honnêtes citoyens en plein jour leurs véhicules. Face à la colère des partenaires au développement, le pouvoir visiblement gêné par ce colis dérangeant va pêcher quelques brebis galeuses et organiser un semblant de nettoyage pour rassurer l’opinion. Mais c’était mal connaître ces rebelles déguisés en sauveurs qui vont trouver une autre activité criminelle. Ils investissent les routes et les pistes des campagnes pour désormais sévir en tant que coupeurs de route. Des voyageurs, des opérateurs économiques et même des cadres vont se faire dépouiller pour les plus chanceux. Les autres ont été arrachés à l’affection de leurs proches. S’en suivra l’épopée des braqueurs aux taxis et ceux spécialisés dans le vol des ordinateurs portables habilement déguisés en agents de la police en patrouille. Des commençantes vont se faire soulager de leur bourse quand des étudiants et travailleurs dans les rues obscures de la capitale vont perdre leurs outils de travail. Loin de s’arrêter, l’insécurité va trouver très rapidement de nouveaux promoteurs. Ceux-là plus jeunes, donnent toujours du fil à retordre aux unités de répression du crime y compris le CCDO. Les microbes dont les premiers gangs se signalent à Abobo (Marley, Warrior et Boribana) vont se mettre à voler, taillader et tuer impunément. En dépit des appels de la société civile, le gouvernement va minimiser le fléau jusqu’à ce qu’il contamine d’autres communes. Il ne se passe plus une seule semaine sans que ces enfants tueurs ne se signalent ! Ni la création d’une unité antimicrobes, ni les opérations « Baygon » encore moins décontamination n’ont porté de fruits. Braqueurs, coupeurs de route et microbes sont toujours là ! La situation d’insécurité résiduelle est aujourd’hui une situation d’insécurité permanente avec son lot de morts et de blessés.

      Cinq ans de galère sécuritaire qui persiste avec l’échec de la démobilisation et du désarmement. En pleine année électorale, Alassane Ouattara laisse dans la nature 20.000 de ses ex-combattants potentiellement armés. Une menace sur tout le processus électoral et un vivier pour les groupes terroristes qui se signalent aux portes de la Côte d’Ivoire. Paul Koffi Koffi, Hamed Bakayoko et leurs suites respectives sont plus prêcheurs d’un discours politique que porteurs de solutions concrètes. Que peut bien apporter Alassane Ouattara aux Ivoiriens livrés à eux-mêmes. Les discours politiques, les menaces vaines et les arrestations arbitraires ont encore une fois montré leurs limites. Aujourd’hui, pour trouver le loisir d’attaquer encore d’autres Ivoiriens, on fait croire aux faibles d’esprit que des rumeurs sont fabriquées pour déstabiliser la Côte d’Ivoire et troubler leur quiétude. Une chose est sûre, c’est que chaque Ivoirien sait que les victimes des microbes ne sont pas des rumeurs.

      « Tous ceux qui y croient, qui incitent, qui propagent, qui même financent des opérations pour qu’il y ait des crimes crapuleux pour créer un environnement pour qu’on dise qu’en Côte d’Ivoire il y a l’insécurité généralisée, il y a la peur de ceci, la peur de cela, on ne peut pas aller voter. Ils perdent leur temps », menace de nouveau Hamed Bakayoko.

      Monsieur le Ministre d’Etat, vos ennemis ne sont pas les citoyens qui ont peur. Ceux qui commettent les crimes sont connus. Ce que nous attendons de vous et de vos hommes, c’est la neutralisation des criminels. Dans ce jeu de qui monopolise la violence, le gouvernement Ouattara menace et les bandits agissent !

      SUY Kahofi

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      24. août
      2015
      Côte d'ivoire
      0

      Quand Ouattara promet des emplois pour attirer l’électorat jeune

      Alassane Ouattara ou l'échec de la politique de l'emploi
      Alassane Ouattara ou l’échec de la politique de l’emploi

      A l’approche des élections d’octobre 2015, le Gouvernement Ouattara semble être dans une logique d’opération de charme en vue d’attirer l’électorat jeune. Au cœur de cette stratégie électoraliste le problème de l’emploi des jeunes.

      Les derniers chiffres relatifs à la situation de l’emploi en Côte d’Ivoire font état d’un taux de chômage estimé à 5,3%. 430.419 personnes toujours sans emploi sur une population active (en âge de travailler) de plus de 11 millions (14.501.981) personnes. 5,3% de chômeurs en Côte d’Ivoire, un chiffre de l’AGEPE (Agence d’Etude et de Promotion de l’Emploi) que de nombreux spécialistes trouvent très peu crédible. En effet sur la population active présente en Côte d’Ivoire, plus de 7 millions sont des jeunes et environ 60% d’entre eux sont frappés de plein fouet par le chômage. Ils sont donc en réalité plus de 4 millions de sans-emplois dont la situation s’est encore empirée avec l’arrivée au pouvoir de ceux qui depuis la République du Golf ont promis monts et merveilles à la jeunesse. Le cap des millions d’emploi jeune promis ne s’est jamais réalisé. Rien que du vent et de gros discours autour de l’émergence pour endormir des jeunes qui ne demandaient rien d’autre qu’une opportunité.

      5 ans de promesses non-tenues à la jeunesse, voici le bilan d’Alassane Ouattara qui soudainement se rappelle qu’il existe dans ce pays des jeunes ! Par le plus beau des miracles, 75 milliards sont désormais disponibles pour financer leurs activités génératrices de revenus et créer les conditions d’un premier emploi rémunéré. Où était donc cette enveloppe miraculeuse alors que le nombre de gérants de cabines téléphoniques s’accroissait ? En 5 ans, et c’est bien la réalité que refuse d’assume le régime Ouattara, le patronyme et l’appartenance politique ont été les seuls sésames pour décrocher un boulot. Il fallait dans un premier temps contenter la horde de rebelles qui ont débarqué sur Abidjan arme au poing en commettant crimes et exactions sur leur chemin. Des demi-dozo et autres illettrés ont été bombardés à la Douane, à la Police et dans les corps d’élite de l’armée sur des critères que seul Guillaume Soro et Alassane Ouattara connaissent. Le trop-plein de la troupe a été déversé dans l’administration avec la bénédiction d’un système désormais célèbre : le rattrapage ethnique. Ecartant une grande majorité de jeunes ivoiriens sur la base de leur région ou de leur présumé appartenance politique, Alassane Ouattara a d’abord servit son clan politique et ethnique avant de s’aventurer à travers des forums à vendre le rêve de l’emploi aux jeunes. Les résultats des concours de la fonction publique étaient connus d’avance car chaque jeune savait que son nom pouvait jouer en sa défaveur. L’argent mendié à l’étranger en avançant l’argument du chômage a servi à tout sauf à créer des emplois. Le nombre de chômeur parmi les jeunes loin de baisser a tout simplement augmenté ! C’est bien cet échec que le régime Ouattara camouffle à travers des forums et des séminaires à en point finir pour définir des plans stratégiques virtuels. Et cela ne s’arrête pas là. Sur le front de la manipulation des esprits un autre parvenu : Mamadou Touré conseiller spécial du président Alassane Ouattara en charge de la jeunesse et des sports. La tâche de l’homme consiste à rejeter sur le régime Gbagbo et la crise post-électorale 5 ans d’échec de la politique de l’emploi jeune dans ce pays. « Au moment où le Président Alassane Ouattara Ouattara accédait au pouvoir, il a hérité d’une situation difficile au niveau de l’emploi des jeunes. Depuis le coup d’état de 1999, toutes les initiatives en faveur des jeunes se sont arrêtées » se plait-il à indiquer à qui veut bien l’écouter.

      Le problème c’est que ce type de réflexions portent en leurs seins leur propre contradiction. L’Etat étant une continuité, qu’est ce qui a pu empêcher l’ancien patron du FMI, brillantissime économiste et maître incontesté des stratégies de relance économique à trouver une solution durable au chômage des jeunes ? La réponse est RIEN ! Le seul problème d’Alassane Ouattara est cette envie de plaire à travers des fausses promesses. Mais la réalité du pouvoir c’est que le mensonge fini toujours par rattraper celui qui en est le prometteur. Alassane Ouattara a promis des millions d’emploi aux jeunes mais en 5 ans il n’a rien réalisé. Cette soudaine envie de se pencher sur la question de l’emploi jeune n’est qu’un calcul sadique pour s’approprier le vote des jeunes. Une opération qui risque d’échouer lamentablement car ceux qui ont aujourd’hui le droit de vote sont loin d’être des nouveau-nés qui s’abreuvent à la première coupe mensongère qu’on leur tend.

      SUY Kahofi

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      14. août
      2015
      Yes! Youth can!
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      35 jeunes initiés au leadership et à la prévention des conflits

      Sophie Konaté invite les jeunes à renoncer à la violence
      Sophie Konaté invite les jeunes à renoncer à la violence

      Venus des 4 coins de la Côte d’Ivoire, 35 jeunes des partis politiques et de la société civile ont pris part du 12 au 14 août 2015 à la première phase d’un projet sur le leadership et la prévention des conflits. Il s’agit d’une initiative de l’ONG ESD (Centre ouest-africain d’éducation pour une société durable).

      Le projet « leadership des jeunes dans la prévention des conflits » est un vaste programme de transformation de la jeunesse impulsé par l’ESD en partenariat avec l’American Jewish World Service. Dans le cadre de l’exécution de ce programme, les jeunes acteurs de la société civile et des partis politiques participent à un premier séminaire de formation sur le thème :  » Le leadership transformationnel dans la conduite du changement social« . Selon Akilass Yao, directeur des programmes et de la communication de l’ONG ESD, ce premier séminaire se veut un rendez-vous « pour donner aux jeunes les outils afin de prévenir les conflits ». Cela est indispensable dans la mesure où la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus électoral et aspire au changement de sa jeunesse. Dans un passé récent, les jeunes ont pris part à la crise post-électorale en tant qu’acteurs. Discours de haine, casses, vols et viols ont été pendant ces longs mois leur quotidien. Si la Côte d’Ivoire aspire à une jeunesse transformée qui peut influencer positivement le processus électoral, « il est impératif d’inculquer aux jeunes des valeurs de paix et de démocratie », le responsable du projet Konan Arsène en est convaincu. Les jeunes doivent apprendre à se parler et à échanger pour ensemble juguler les conflits et surtout apprendre à les prévenir. Magloire N’dehi, coordonnateur Afrique de l’Ouest de l’ONG ESD, estime que ce dialogue pourra contribuer sur le long terme à la naissance d’une nouvelle classe de leaders en Côte d’Ivoire. Pour y arriver, les jeunes doivent renoncer à la violence et utiliser leur leadership de façon positive. « Dire que les jeunes sont manipulés est souvent l’argument qu’ils brandissent. Mais ils doivent comprendre qu’ils ont aussi une responsabilité pour chaque acte qu’ils posent. Recevoir de l’argent pour casser ou s’attaquer aux autres ne change pas positivement leurs vies » indique Sophie Konaté chargée des programmes de la Fondation Friedrich Naumann. Alors, autant renoncer à la violence pour bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle. Notons que le projet « leadership des jeunes dans la prévention des conflits » est une initiative qui reçoit l’appui de la CNDH-CI, le RAIDH, le WANEP et la Fondation Friedrich Naumann.

      SUY Kahofi

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      07. août
      2015
      Nouvelles du pays
      7

      L’incomprise Akôbo poussière !

      La Côte d’Ivoire a toujours eu cette chance d’être une terre de créativité artistique, un pays où les mouvements musicaux naissent chaque jour avec des fortunes diverses. Certains de ces rythmes musicaux naissent, créent le buzz et disparaissent, d’autres résistent à l’érosion du temps. 

      Ce fut le cas du zouglou il y a quelques années, et malgré les commentaires il continue de faire danser de nombreux Ivoiriens. D’autres rythmes musicaux créent le buzz, mais sont vite associés à la perversion. Ce fut le cas du mapouka dérivé du makpaka du sud de la Côte d’Ivoire. Cette danse qui n’est réservée qu’aux femmes et aux hommes ayant l’art de faire bouger leur bassin est devenue le temps d’un succès du groupe Nigui Saff K-Dance une danse au cœur de toutes les dérives.

      Déviée sur le champ de la perversion, elle a débouché sur le mapouka dédja : dans des boîtes et clubs privés des jeunes filles l’exécutaient en tenue d’Eve ! Les tubes les plus célèbres ont même été utilisés pour accompagner des vidéos X d’artistes porno du dimanche. Ces sexes-tapes tournés dans des douches ou des salons avec une simple caméra ont commencé à se vendre dans les rues d’Abidjan. Il a fallu une campagne des figures de proue du mapouka pour que l’on puisse de nouveau voir cette danse comme un héritage traditionnel. Nombreux sont ceux qui firent alors le pèlerinage vers la cité de Nigui Saff pour redécouvrir l’essence de la danse.

      Après le mapouka, c’est autour d’une nouvelle danse d’être sur la sellette. Il s’agit de l’Akôbo poussière, un rythme musical et une danse qui selon ses créateurs est issue du comportement de la poule. Dj Jojo et Dj Cokelet pour ce qui est de la danse d’origine ne font qu’imiter une poule qui se débarbouille dans le sable (poussière). D’ailleurs en tout début de leur tube ils le disent. « La poule pond ses œufs dans la poussière, ses petits viennent au monde dans la poussière, la poule se lave dans la poussière, lorsqu’elle se secoue les plumes… c’est encore plein de poussière ! » Pour les adeptes de la musique traditionnelle du centre de la Côte d’Ivoire, les pas du Akôbo poussière ne sont pas aussi éloignés de l’adjoss ou du blomé. La danse est tout simplement plus rythmée ! Mais comme en Côte d’Ivoire certains crochus aiment tout ramener aux affaires de nudité et de perversion, la danse est passée des jeux de jambes et de reins… aux fesses.

      Les choses se gâtent encore plus lorsque certaines aventurières déguisées en artistes se saisissent du rythme musical. On se couche, on écarte les jambes, on remonte les bouts de pagne et les jupes déjà transparentes pour au final miner l’acte sexuel. Entre la danse d’origine et celle exécutée par certains artistes, la différence est de taille. Comme hier le mapouka, l’Akôbo poussière est déjà victime de son succès avec des pseudo activistes grognons sur les réseaux sociaux qui s’aventurent à demander une pétition contre la danse. C’est un raccourci un peu trop facile, car la logique aurait voulu que ceux qui demandent la censure de l’Akôbo poussière aident plutôt à faire éclater la vérité sur l’origine de la danse.

      Qu’on le veuille ou non, ces rythmes musicaux font partie du patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire et le seul mérite serait d’en préserver l’essence première. Ceux qui hier ont craché sur le mapouka ont vite fait d’oublier leur venin lorsqu’à Sun City le groupe Nigui Saff K-Dance, arborant le drapeau de la nation ivoirienne, est allé chercher le trophée Kora du meilleur groupe traditionnel africain… Avant de nous aventurer dans les invectives inutiles, tâchons de comprendre l’histoire musicale de notre pays.

      SUY Kahofi

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      05. juil.
      2015
      WEEK END REVIEW
      0

      Revue de la semaine ivoirienne du 29 au 04 juillet 2015

      Aïchatou Mindaoudou et l'ONUCI restent en Côte d'Ivoire pour un nouveau mandat
      Aïchatou Mindaoudou et l’ONUCI restent en Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat

      Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a décidé de proroger et de renforcer le mandat de l’ONUCI à travers la résolution 22-26 adoptée le 25 juin dernier souligne Le Patriote. Cette résolution proroge donc le mandat de l’ONUCI jusqu’au 30 juin 2016. Le mandat de la mission onusienne en Côte d’Ivoire ne change pas foncièrement. C’est un mandat qui repose toujours sur la protection des civils rappelle La Matinale. L’ONUCI continuera d’accompagner les autorités ivoiriennes dans la finalisation du processus de DDR et celle de la réforme du secteur de sécurité. A cela s’ajoute le renforcement des actions en matière de protection des droits de l’homme et l’accompagnement du processus électoral conformément aux requêtes du Gouvernement ivoirien conclu Fraternité Matin. Le mandat de l’ONUCI est prorogé et avec celui de la représentante du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Aïchata Maindaoudou contrairement aux rumeurs ne quittera donc pas à Abidjan indique L’Inter qui souligne que c’est durant une audience au palais Présidentiel que la numéro 1 de l’ONUCI l’a annoncé au Président Alassane Ouattara. Ce dernier a aussi souligné sa volonté d’instaurer un dialogue direct avec l’opposition. Faut-il y croire ? Le Nouveau Courrier doute de la sincérité d’Alassane Ouattara qui après avoir passé 4 ans à ignorer l’opposition veut soudainement ouvrir le dialogue. Ouvrons le chapitre de la sécurité avec l’opération anti-terroriste au sud-Mali et les premiers combats pour l’armée ivoirienne. Au ton belliqueux des djihadistes dans le sud du Mali, l’armée a décidé cette semaine de répondre par la force souligne Le Jour Plus. Les soldats maliens appuyés par leurs homologues ivoiriens et ceux de l’ONU ont lancé une opération de ratissage autour de la localité de Fakola où une attaque a été perpétrée le 28 juin sans faire de victimes. Les djihadistes ont pris le contrôle de la ville situé à 20 kilomètres de la frontière ivoirienne, brulant et saccageant plusieurs bâtiments avant de battre en retraite tient à rappeler Soir Info qui sur la question barre sa une avec ce titre : « l’armée ivoirienne lance l’assaut jusqu’au Mali ». L’opération de ratissage qui intervient après les menaces proférées contre la Côte d’Ivoire et la Mauritanie a fait trois (3) morts dans le rang des djihadistes note L’Inter. Comme s’il était au parfum des 4 grands secrets de l’armée ivoirienne, Nord-Sud Quotidien annonce déjà que l’opération lancée par les FRCI a pour nom « Bordure de protection ». Côté bilan Le Quotidien d’Abidjan ne partage pas le chiffre de 3 morts, le confrère avance 7 tués, 4 assaillants pour ne pas dire djihadistes aux arrêts, sans oublier un important arsenal de guerre saisi. Le Mandat confirme aussi le bilan 7 tués non sans prendre le soin d’indiquer que les djihadistes se rapprochent sérieusement de la frontière ivoirienne. En fuite ils auraient pénétré dans la forêt de Sama s’inquiète le confrère. Il n’y pas le feu au lac rassure la confrérie des chasseurs traditionnels Dozo dont le chef s’exprime dans les colonnes du quotidien. En effet, il indique que Moussa Sanogo (alias Abou Khalid), le cerveau présumé de l’attentat de Misséni a été arrêtés par sa confrérie puis remis aux forces de l’ordre ivoiriennes. Les dozos disent donc avoir le secret pour vaincre Ansar Dine et compagnie.

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      01. juil.
      2015
      Nouvelles du pays
      1

      La Côte d’Ivoire, une mine de djihadistes à ciel ouvert !

      Les fanatiques enturbannés lorgnent sérieusement sur la Côte d’Ivoire
      Les fanatiques enturbannés lorgnent sérieusement sur la Côte d’Ivoire

      Les attaques terroristes au Mali n’ont plus cet écho de lointaines opérations suicides menées par des fanatiques enturbannés. Les bruits de bottes et de mitraillettes, ceux des djihadistes opérant dans le sud du Mali – à seulement 20 km de la frontière ivoirienne – ont fini par semer la peur dans le cœur des Ivoiriens. Cette peur est encore plus grande dans la mesure où l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a adopté il y à peine 2 semaines une loi antiterroriste. Il n’y a jamais de fumée sans feu et si le pays s’est doté d’une loi, c’est bien parce que la menace terroriste n’a jamais été aussi proche. A cela s’ajoutent depuis plus d’un mois des titres de la presse ivoirienne qui sont pour certains de nature à effrayer. Le plus lu et relu est : « Les djihadistes aux portes de la Côte d’Ivoire ». Malgré ce ton alarmiste des canards ivoiriens, le gouvernement a réagi bien tardivement contrairement au Burkina Faso. Si au pays des  » hommes intègres « , des agents des forces de l’ordre ont été déployés très vite dans le Sud après la première attaque, la Côte d’Ivoire aura pris le temps de faire traîner l’affaire avant de lever le petit doigt.

      C’est seulement ce 29 juin que par voie d’agence, le porte-parole du gouvernement a annoncé l’envoi d’unités dans le Nord. Geste d’un gouvernement amusé par le terrorisme ou incapacité à répondre à une menace sérieuse ? Et qu’est-ce qui peut permettre à un Ivoirien déjà habitué aux petits et gros mensonges de son gouvernement à croire en cette sortie médiatique ? Effet d’annonce pour plaire et rassurer ou sérieuses dispositions pour protéger le pays ? Qu’est-ce qui prouve que l’armée ivoirienne est capable de faire face à une attaque terroriste ? Rien ! Car voici plus de quatre ans que cette armée « se cherche » minée par des querelles entre ex-com zone et une indiscipline jamais observée dans les rangs de l’armée. Chacun se prend facilement pour un roitelet à la kalachnikov facile pour avoir maladroitement vidé un chargeur dans sa marche vers Abidjan. Le comble, c’est que les autorités ivoiriennes reconnaissent elles-mêmes que ce pays est une potentielle mine à ciel ouvert pour un recrutement.

      Après les nombreuses promesses que les occupants de l’Hôtel du Golf leur ont fait miroiter, 10 000 ex-combattants (potentiellement armés) sont toujours dans la nature ! Quelque 10 000 personnes sans emploi, sans revenu, sans assurance d’insertion socioprofessionnelle… voici le cadeau du gouvernement Ouattara et de ses nombreuses agences aux Ivoiriens. Du pain béni pour les gourous de l’islamisme radical en Afrique de l’Ouest déjà spécialisés dans l’endoctrinement. Le plus important n’était donc pas de se féliciter à tout va d’avoir pu réinsérer 55 000 ex-combattant. La question était plutôt de savoir comment ne pas faire des 10 000 autres restants des outils de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ? A cette question le gouvernement trouvera sans doute une réponse en espérant qu’elle n’arrivera pas trop tard.

      SUY Kahofi

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      Article : Passage au numérique : la transition ivoirienne reportée !
      Côte d'ivoire
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      17 juin 2015

      Passage au numérique : la transition ivoirienne reportée !

      Une meilleure qualité sonore et visuelle des télévisions ivoiriennes ? Ce n’est pas encore pour demain.

      Nous sommes le 17 juin 2015 et rien n’a changé sur les écrans de télévision en Côte d’Ivoire. Malgré les promesses du Gouvernement et de la Commission en charge du projet, le pays n’a pas basculé vers la TNT. Les Ivoiriens devront encore patienter avant d’assister comme ils le souhaitent à la libéralisation de leur espace audio-visuel, à une meilleure qualité de son et d’images pour la télévision.

      Un report sans incidence, vraiment ?

      Ce quasi échec après les assurances du Gouvernement, Bruno Nabané Koné le présente désormais comme un report sans incidence. Le ministre ivoirien en Charge du porte-feuille de la poste et TIC estime tout de même que ce report « n’a pas de risque sur le chronogramme que la Côte d’Ivoire s’est fixée ». On parle désormais de quelques semaines de plus…

      Quelques semaines qui ont un goût assez étrange puisse qu’elles s’étendent « de maintenant jusqu’en 2020″ ! Les ambitions de la Côte d’Ivoire pour le passage au numérique ont été revues et corrigées le temps d’un tour de cadran avec une mention politiquement correcte : « Le pays n’est pas concerné par la date buttoir du 17 juin 2015″.

      Un passage au numérique coûteux pour le contribuable

      Qu’à cela ne tienne, les propos rassurant du Ministre des TIC laisse l’Ivoirien lambda perplexe car la transition numérique est avant tout une question d’argent et surtout d’argent du contribuable. Le passage au numérique va coûter près de 58 milliards FCFA, dont 32 milliards pour les infrastructures et un peu plus de 25 milliards FCFA pour le coût social. Des sous qui sont bien disponibles et dont une partie a déjà servi à l’achat des équipements techniques… mais alors pourquoi ce report incertain vers 2017 ?

      Le Gouvernement par la voix de son porte-parole annonce que le matériel mettra plus de temps à arriver à Abidjan en raison de son transport par bateau, une alternative plus lente mais moins couteûse pour un pays émergent comme la Côte d’Ivoire ! Les équipements seront livrés à Abidjan fin juin 2015 (espérons-le) et d’ici le tout numérique pour tous les ivoiriens, la nouvelle stratégie du Gouvernement prévoit un projet pilote à Abidjan et dans ses environs pour 1 000 foyers en guide de test grandeur nature.

      SUY Kahofi

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      Auteur·e

      L'auteur: Suy
      Kahofi SUY est journaliste et formateur pour la Fédération Internationale des Journalistes Scientifiques. Il aime bien se définir comme un enfant de la radio. Son expérience s’est faite en grande partie grâce à ce média. Il fait ses premières armes sur les radios de proximité ivoiriennes puis décide de passer à une vitesse supérieure. Après une expérience enrichissante à SUD Fm, la première radio privée du Sénégal, il a passé 5 ans à la West Africa Democracy Radio, la première radio d’information continue pour l’Afrique de l’Ouest. Il découvre fin 2009 l’univers des blogs et de la presse en ligne grâce au Projet Avenue225. Très vite, il prend goût à l’écriture web et rejoint le projet Mondoblog où il anime un blog d’actualité sur la Côte d’Ivoire. NB : Ce que je dis sur ce blog n'engage aucun des médias avec lesquels je collabore.

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