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    La côte d'ivoire au jour le jour!
      16. août
      2016
      Non classé
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      Alternance politique : les « podemos » ivoiriens se signalent

      Doumbia Kader le président du FED milite pour une alternance politique
      Doumbia Kader le président du FED milite pour une alternance politique

      La classe politique ivoirienne mérite d’être renouvelée, c’est l’intime conviction des membres du Forum Etat de Droit (FED), qui estiment qu’il faut rompre avec les vieilles pratiques politiques pour le bien être des ivoiriens.

      Le FED est un mouvement politique créé par Doumbia Kader, un jeune ivoirien qui estime que bien trop souvent la jeunesse, dans les partis et mouvements politiques, est reléguée à des tâches secondaires. Le mouvement à caractère socio-politique qu’il lance s’est fixé un objectif : militer pour une véritable alternance politique en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour le FED de rompre avec les vieilles habitudes politiques et de tourner la page d’une génération de politiciens qui se battent pour le pouvoir depuis Houphouët Boigny. Ceux qui méritent de diriger réellement la Côte d’Ivoire sont ceux qui étaient hier dans la rue. Les jeunes acteurs socio-politiques des années 90 qui ont été oubliés par leurs aînés, seuls quelques postes dans l’administration leur ont été donné en guise de « récompense ».

      En fait, il s’agit bien plus d’un stratagème pour les éloigner du débat politique enfin de limiter leurs ambitions. Mais cette arnaque politique ne prend plus ! Les jeunes sont décidés à faire changer les choses car la Côte d’Ivoire mérite mieux en matière de gestion et d’atmosphère sociale. Ceux qui se battent pour le pouvoir depuis Houphouët Boigny « qu’ont-ils laissé à la Côte d’Ivoire ? » demande Doumbia Kader, le président du FED. L’héritage de leur gestion c’est sans doute la haine, la paupérisation et la division, semées comme des graines de désespoir au sein de la population. La longue crise militaro-politique que le pays a vécu en est le symbole.

      Les jeunes doivent donc se lever et rompre avec cet ordre établi par une génération de politiciens dépassés et le FED y croit fermement. Le Forum multiplie les contacts avec les jeunes politiciens de tout bord. L’idée est de susciter une nouvelle classe politique basée sur la jeunesse, véritable espoir de la nation ivoirienne. Changer la classe politique ce n’est pas créer de la violence ou de s coups bas, il s’agit d’une guerre d’idées dans les urnes. La Côte d’Ivoire, après 4 régimes, a besoin d’une véritable politique sociale. C’est bien ce à quoi les ivoiriens ont droit. La génération 90, qui a porté la lutte pour le changement et la démocratie doit se lever comme un seul homme pour apporter ce changement aux ivoiriens.

      Être jeune ne doit plus être un frein aux ambitions politiques et la crise des générations, cultivée par certains politiciens pour minimiser les jeunes, doit tourner à leur avantage.

      Le peuple est pris en otage par la classe politique : il faut éviter que 2020 ne soit un rendez-vous de la violence et du retour vers les mêmes pratiques de gestion qui créent la division et la haine entre les ivoiriens.

      SUY Kahofi

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      18. juil.
      2016
      Nouvelles du pays
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      Nouvelles tensions sur le campus universitaire de Cocody

      Véhicule incendié à l’Université de Cocody
      Véhicule incendié à l’Université de Cocody

      Depuis ce week-end, la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) a lancé un nouveau mot d’ordre de grève. Un blocus sur les activités universitaires qui commencent sur fond de violences.

      Ce lundi 18 juillet, les étudiants régulièrement inscrits à l’Université de Cocody ont débuté les cours dans le calme malgré l’appel à la grève de la FESCI. Ce calme ne sera que de courte durée puisse qu’un groupe d’étudiants va investir le campus. Selon les informations recueillies sur place, les étudiants protestent contre la présence de la police sur la cité en violation des franchises universitaires. Au-delà ils demandent l’amélioration des conditions d’études, la réforme du système LMD et le maintien des étudiants dans leurs chambres. En effet, le gouvernement prévoit de libérer la cité universitaire de Cocody afin de loger les athlètes des jeux de la francophonie.

      Entre 120 et 150 étudiants vêtus de rouge ont perturbé les cours dans l’objectif de se faire entendre. Pour rétablir l’ordre sur le campus, la police est intervenue avec des jets de gaz lacrymogène. Les étudiants ont riposté avec toutes sortes de projectiles notamment des pierres. Très vite, la situation va se dégrader provoquant des scènes de pillage. Laboratoires, salles de TD et bâtiments administratifs ont été vidé !

      « Les manifestants se sont attaqués aux véhicules, aux bâtiments administratifs et aux policiers. Le bilan que nous avons est le suivant : deux véhicules ont été incendiés et sept autres caillassés, deux policiers blessés et des vitres de véhicules caillassées. En moyenne, 40 étudiants ont été interpelés » souligne le Commissaire divisionnaire Youssouf Kouyaté, directeur de la sécurité publique.

      Les policiers sont arrivés à rétablir l’ordre sur le campus et l’espace universitaire leur a été littéralement abandonné ! Sur les origines de ces violences, les avis sont partagés. Certains étudiants estiment qu’il s’agit d’un groupuscule d’étudiants se réclamant de la FESCI qui ont fait appel à des badauds pour semer la zizanie. La FESCI de son côté reconnait avoir lancé un mot d’ordre de grève mais n’a jamais appelé à des violences. D’ailleurs, la grève est maintenue pour une semaine, indique le bureau exécutif national du syndicat étudiant.

      SUY Kahofi

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      13. juil.
      2016
      Commerce
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      Abidjan à l’heure du drive avec Yaatoo

      Yaatoo.ci, 1ère interface du drive en Côte d’Ivoire
      Yaatoo.ci, 1ère interface du drive en Côte d’Ivoire

      C’est désormais possible à Abidjan de choisir ses produits alimentaires et d’entretien sans être présent dans un supermarché. Un site de E-commerce innove en optant pour le drive comme solution pour permettre à la clientèle de faire des économies.

      Le drive est une technique de vente propre au E-commerce. Au sens étymologique, il repose sur le principe assez simple d’une course sans sortir de sa voiture. Drive pour service au volant ou collecte à un point retrait permet un gain considérable de temps et d’argent pour le client. En Côte d’Ivoire, le site yaatoo.ci se positionne comme le leader du drive avec plus de 4500 produits que le consommateur peut commander depuis son domicile. Yaatoo.ci s’appuie sur l’expérience et le savoir-faire du Groupe PROSUMA, leader de la grande distribution en Afrique francophone. Dans cette première phase d’approche de la clientèle, le site de E-commerce offre une large gamme de produits alimentaires et d’entretien.

      « Bien sûr nous allons nous ouvrir à d’autres produits comme l’électro-ménager » souligne Dougnan Coulibaly managing director de yaatoo.ci.

      L’interface entre le client et son supermarché a été conçu de façon simple pour lui permettre de faire ses courses en ligne sans prise de tête. En effet le client passe commande sur yaatoo.ci et conserve son numéro de commande. En deux (2) heures minimum sa commande est prête et l’attend au supermarché (PROSUMA zone 4). Il ne lui reste plus qu’à s’y rendre et à régler sa course via mobile money ou en cash. Le client à même la possibilité de décaler à sa guise l’heure de retrait de ses courses en fonction de son emploi du temps. Concernant les innovations pour faciliter les achats par la technique du drive, « yaatoo.ci ambitionne de proposer d’ici peu le paiement par carte VISA et Master Card » indique Dougnan Coulibaly. A cela s’ajoutera un service de livraison pour satisfaire une autre frange de la clientèle plutôt soucieuse de recevoir son panier à domicile.

      SUY Kahofi

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      05. juil.
      2016
      Côte d'ivoire
      4

      SOROGANG : et si le guide éclairé éduquait sa jeunesse ?

      Guillaume Soro doit se passer d'un certain type publicité
      Guillaume Soro doit se passer d’un certain type publicité

      A l’heure des générations connectées et de la e-réputation, l’homme public doit s’efforcer de soigner son image en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance. Cela est encore plus vrai pour l’homme politique au moment où les masses font preuve d’une certaine maturité démocratique.

      Il y a environ une semaine j’ai assisté à une véritable guerre ouverte sur les réseaux sociaux entre un homme politique et un journaliste. Par tweets et posts Facebook interposés, le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro et le patron du quotidien ivoirien l’Intelligent d’Abidjan Wakili Alafe se sont empoignés publiquement. J’ai lu avec un certain amusement et une grande déception les propos violents et en dessous de la ceinture qui ont été échangés. Comme un boxeur acculé dans un coin du ring, Wakili Alafe a eu « le mérite » de tenir tout seul face aux membres de la Sorogang déchaînés comme jamais. Des injures, il y en a eu… des propos orduriers également ! Là où le débat d’idées aurait pu faire l’économie de salves verbales d’un autre âge, deux hommes ont décidé de faire baisser le niveau du débat politique. Celui qui insulte et celui qui répond sont tous deux fautifs…

      Analyse politique et injures

      Dans son rôle de journaliste et d’analyste politique, Wakili Alafe a tenté de décrypter la dernière sortie médiatique de Guillaume Soro. C’est bien son rôle : sinon à quoi servirait le journaliste dans un monde en quête perpétuelle de liberté d’expression ? Je ne partage pas à titre personnel tous les arguments que Wakili Alafe fait ressortir dans son papier. Mais irais-je l’insulter ? Non ! Pourquoi ? Simplement parce qu’une logique de bonne communication propose que l’on utilise la forme et le fond d’un discours pour le déconstruire. A une analyse politique, on répond par une analyse politique, peu importe le support utilisé. Loin d’épouser cette démarche, le clan Soro va se jeter sans calcul dans la boue en commettant l’erreur de sortir en premier les injures. La riposte si spontanée a-t-elle été orchestrée depuis le cabinet du président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire ? Je ne sais pas. Cependant, l’internaute de passage va noter que loin de s’inscrire dans un débat de gentleman, les échanges vont virer aux injures. Tout y passe. Enfant malade, épouse sans bague au doigt, présumé prostituée dans le lit conjugal, affiliation douteuse, nationalité entre guillemets sans compter les injures touchant à l’intimité de femmes, de mères et de pères de famille qui ne sont pas forcément des acteurs politiques.

      Une pluie d’injures…
      Une pluie d’injures…

      Qui sort perdant ?

      Pour tous ceux qui aiment les débats d’idées, le clash Wakili Alafe vs Guillaume Soro aura montré encore une fois que sur les réseaux sociaux, certains sont prêts à pondre des injures sans prendre le temps de parcourir les écrits qui sont sous leurs yeux. Je suis convaincu que tous les partisans de Guillaume Soro qui s’époumonaient sur Facebook n’ont pas tous lu l’analyse de Wakili Alafe. C’est un mouvement de groupe, une attitude de jeunes de quartiers défavorisés dans laquelle certains se sont lancés : « on nous a insulté, on se bat et après on cherche à savoir qui a raison ». Cette logique ne marche pas là où l’intelligence doit s’exprimer. Être partisan de Guillaume Soro ne donne pas le droit à quelqu’un de manquer de respect à un autre peu importe sa frustration. Le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire est assez grand pour se défendre ! Au demeurant, tout bon observateur reconnaîtra que celui qui sort avec des plumes en moins de ce débat de chiffonniers est Guillaume Soro. Wakili Alafe, le « simple » journaliste a fait son travail et pour se dédouaner s’est fait seppuku pour sortir par la grande porte laissant les autres dans la boue !

      Wakili Alafé se lave…
      Wakili Alafé se lave…

      En tentant de répondre à une analyse politique par des injures pour défendre leur leader, les partisans de Guillaume Soro ont produit l’effet contraire. Ils ont tout simplement réussi à attiser le sentiment de rejet et de haine que certains Ivoiriens ont toujours envers le guide éclairé. N’oublions pas, que si pour ses partisans l’honorable Guillaume Soro est un homme politique respectable, pour une frange non négligeable d’Ivoiriens, il reste le chef rebelle, le leader de la meute qui aura porté le glaive dans le flan de la mère Patrie. Un homme avec une image aussi contrastée auprès du peuple mérite autre chose qu’une bande de partisans excités à sa solde. S’ils le sont, il est du devoir de Guillaume Soro d’éduquer ses jeunes qui se réclament de lui. Les éduquer à participer au débat où son nom est évoqué de façon plus civilisée. Oui c’est possible et c’est même faisable puisque les groupes constitués qui se réclament officiellement de lui sont connus. L’ancien secrétaire général de la FESCI qui avait l’art de formuler en des phrases parfaites les mots d’ordre peut encore le faire. Ce mot d’ordre de discipline sera suivi car « on entre chez le chef avec ses idées et on ressort avec les idées du chef ».

      SUY Kahofi

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      04. juil.
      2016
      Nouvelles du pays
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      L’affaire TSA pour « couler » Souleymane Méïté ?

      L’affaire TSA, l’interface pour s’attaquer à Souleymane Méïté ?
      L’affaire TSA, l’interface pour s’attaquer à Souleymane Méïté ?

      L’affaire TSA fait couler beaucoup d’encre depuis une semaine. De nombreux journaux ont relayé une information qui loin d’éclairer leurs lecteurs a tenté de diaboliser le premier responsable de cette compagnie d’assurance.

      Au regard des difficultés qu’ils ont connu, nombreux sont les chefs d’entreprise qui auraient tout donné pour que la crise de 2002 n’éclate pas. Hélas, cette crise fait partie de l’histoire de la Côte d’Ivoire mais elle continue de faire l’actualité de nombreuses entreprises. Les plus chanceuses existent toujours, les autres ont mis la clé sous le paillasson. La compagnie d’assurance TSA (Tropical société d’assurances) fait partie des entreprises qui doivent encore se battre pour effacer le préjudice causé par la crise ivoirienne. Une situation de repositionnement qui donne visiblement du grain de mauvaise qualité à moudre à certains canards.

      Les faits

      Tous ceux qui s’intéressent à l’économie savent que le secteur de l’assurance est l’un des plus réglementé dans un pays aux côtés des banques et des compagnies de téléphonie mobile. C’est ainsi qu’en 2014, la CIMA, la Conférence interafricaine des marchés d’assurance, va interpeller la TSA pour des manquements observés sur l’une de ses branches via le ministre Adama Touré de l’économie et des finances. L’œil averti de tout lecteur notera que l’actuel ministre ivoirien de l’économie et des finances est le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan secondé par Abdourahmane Cissé. L’affaire TSA n’est donc pas une question d’actualité. Le montant de 3,6 milliards de « trou » dans les comptes de l’entreprise remonte à 2014. La réalité des comptes et de la gestion de l’entreprise TSA en 2016 sont très différents.

      Souleymane Méïté, le patron de TSA souligne que conformément aux recommandations de la CIMA, son entreprise a pris toutes les dispositions pour régler une situation qui n’est en rien le fruit d’une mauvaise gestion. TSA a été placée sous surveillance au même titre que 6 autres entreprises. Ironie du sort, TSA est à la 7ème sur la liste ! Tropical société d’assurances est sous surveillance comme cela peut bien arriver à toutes les entreprises. Cependant Souleymane Méïté calme le jeu en indiquant qu’être sous surveillance n’est en rien synonyme de faillite, de redressement encore moins de recapitalisation.

      De l’affaire TSA à Souleymane Méïté

      Les nombreux écrits relatifs à l’affaire TSA n’ont pas seulement présenté les faits. Plusieurs phrases ont été orientées vers la personne de Souleymane Méïté. L’homme est classé au rang des brebis galeuses de l’assurance en Côte d’Ivoire, un adepte de la mauvaise gestion, celui qui a poussé des entreprises à la faillite ! Cet acharnement nous amène à nous demander pourquoi Souleymane Méïté fait l’objet de propos aussi injurieux ? La réponse nous apparait évidente ! Souleymane Méïté est candidat à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). Voici une belle occasion pour lui faire de la contre-publicité en sortant des cadavres de son placard.

      Souleymane Méïté appelle au fair-play et à un débat de gentleman
      Souleymane Méïté appelle au fair-play et à un débat de gentleman

      Là où les débats d’idées doivent être d’actualité pour l’avenir de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, certains ont choisi encore une fois de dénigrer et de pousser l’opinion à haïr un autre ivoirien. Tout ça pour ça ! C’était donc une simple cabale visant à porter un coup dur à la liste « Union pour une chambre forte ». La Côte d’Ivoire est tellement habituée aux promoteurs des traquenards et des coups bas que leurs actions produisent aujourd’hui un effet contraire. Les hommes et femmes d’affaire de Côte d’Ivoire sont bien plus préoccupés par les projets et programmes pour leur Chambre que des problèmes de personnes.

      SUY Kahofi

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      01. juil.
      2016
      Nouvelles du pays
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      23 partis d’opposition disent NON à la réforme constitutionnelle

      L’opposition appelle Alassane Ouattara à retirer le projet de révision de la loi fondamentale
      L’opposition appelle Alassane Ouattara à retirer le projet de révision de la loi fondamentale

      Malgré les consultations initiées par le président Alassane Ouattara sur la réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire, une coalition de 23 partis politiques ivoiriens vient de rejeter le projet dans sa forme actuelle.

      23 partis d’opposition réunis à l’hôtel Belle Côte (Abidjan-Cocody) ont signé ce 30 juin une déclaration commune pour dénoncer le caractère illégale et illégitime du processus de réforme de la constitution en Côte d’Ivoire. Il s’agit là d’un revirement de situation assez inquiétant alors que les dates du référendum et des élections locales sont déjà connues. Au nombre des signataires de la déclaration figurent entre autres le Front populaire ivoirien (FPI d’Affi N’guessan), Liberté et Démocratie pour la République (LIDER de Mamadou Koulibaly), le Congrès pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP de Charles Blé Goudé) ou le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA, version Anaky Kobénan).

      Pour ces différents partis de l’opposition la voie choisie par le Chef de l’Etat ivoirien n’est pas légale encore moins légitime « parce qu’elle porte atteinte à la souveraineté de l’Etat ». Ils estiment par ailleurs que l’élaboration d’une nouvelle constitution nécessite un « large débat politique consensuel ». Cet appel au consensus a été réitéré à plusieurs reprises par les organisations de la société civile pour éviter que certains acteurs se sentent frustrer et se braquent. Dans leur déclaration conjointe, les 23 partis soulignent que « les dispositions annoncées constituent la négation des acquis démocratiques majeurs obtenus de haute lutte par le peuple » non sans prendre le soin de demander au Président Alassane Ouattara « de tout mettre en œuvre pour éviter les erreurs du passé et épargner notre pays d’une nouvelle crise socio-politique aux conséquences imprévisibles ». L’opposition ivoirienne semble bien déterminée à faire obstacle au projet de réforme constitutionnelle si ses exigences et recommandations ne sont pas acceptées par le pouvoir.

      « Nous ferons campagne pour dire de ne pas aller au référendum. S’il ne retire pas le référendum, nous ferons campagne pour dire NON et le NON le remportera » a prévenu Anaky Kobénan du Mouvement des forces d’avenir (MFA). Une phrase qui sonne comme un véritable avertissement au pouvoir et qui pourrait dans un futur proche être une source de tension et d’instabilité en cas d’appel à un boycott actif du référendum.

      Voici l’intégralité de la déclaration de la coalition des partis d’opposition lu par Henri Niava, président de l’USD, l’Union des Socio-démocrates.

      SUY Kahofi

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      07. juin
      2016
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      Bienvenu au pays des voleurs de permis de conduire

      L’alcool, la fatigue, la drogue…mais aussi le manque de formation sont à l’origine des accidents de la circulation (crédit photo : Rita Dro)
      L’alcool, la fatigue, la drogue…mais aussi le manque de formation sont à l’origine des accidents de la circulation (crédit photo : Rita Dro)

      Il ne se passe pas un seul jour sans que les images insupportables d’accident de la route n’inondent les réseaux sociaux. Des images chocs de corps sans vie et de blessés qui sont le fruit de la bêtise humaine.

      La route en Côte d’Ivoire tue dit-on… Pourtant elle ne tient pas le volant ! Ceux qui tuent en réalité sont ces alcooliques et ces drogués au volant qui chaque année endeuillent de nombreuses familles. Au moment où vous parcourez ces lignes, vous avez certainement un membre de votre famille, un de vos amis ou une de vos connaissances victime d’un chauffard. Il s’agit sans doute de quelqu’un qui est dans le coma, qui se retrouve avec un membre fracturé, des doigts sectionnés ou une partie du corps qui ne répond plus aux ordres du cerveau ! Autant de vies brisées qui se convertissent chaque année en statistique de plus en plus inquiétantes. En 2015 en Côte d’Ivoire, les accidents de la circulation ont fait 7 836 victimes dont 689 morts. Il s’agit d’un chiffre en hausse puisqu’en 2014, 530 personnes ont perdu la vie sur les routes ivoiriennes. Les causes évoquées la plupart du temps sont hélas trop connues des Ivoiriens. Mauvais état de la route, alcool et drogue au volant, fatigue des chauffeurs et véhicules en mauvais état sont les principaux arguments avancés. Cependant, l’une des causes majeures des accidents de la circulation est rarement évoquée lors de la présentation annuelle des statistiques.

      Des conducteurs pas très bien formés

      La Côte d’Ivoire est un pays merveilleux… Merveilleux et à la fois magique car voici un pays où sans mettre les pieds dans une auto-école vous pouvez avoir votre permis de conduire ! Il ne s’agit pas d’une blague mais d’un phénomène qui existe depuis des années. Une véritable mafia appelé communément « circuit ». Un circuit pour obtenir un permis de conduire sans avoir vu le volant d’une voiture ! Ne vous y méprenez pas : tous ceux qui tuent ou blessent au volant ne sont pas tous des drogués ou des alcooliques. Une proportion importante sont bien lucides ! Soit le chauffard a obtenu son permis de conduire de façon frauduleuse soit il ne l’a même pas. Souvenez-vous de l’histoire de Malicka Guindo, finaliste Miss Côte d’Ivoire 2015 condamnée le 31 mars 2016 pour avoir tué un jeune homme de 24 ans alors qu’elle conduisait une voiture sans permis de conduire. La majorité des permis de conduire attribué aux chauffeurs en Côte d’Ivoire n’ont aucune valeur. Rien qu’à regarder le profil des chauffeurs, des doutes sérieux s’installent. Comment un chauffeur de gbaka* qui ne sait ni lire ni écrire peut-il décrocher un permis de conduire ? Comment un apprenti mécanicien qui n’a jamais mis les pieds dans une salle de classe est-il arrivé à apprendre le code de la route ?

      La réforme du permis de conduire un pétard mouillé

      La réforme du permis de conduire aurait dû être une opportunité unique pour assainir le milieu du transport et celui des détenteurs du précieux sésame. Car pour ceux qui l’auraient oublié, le permis de conduire est un diplôme. Et comme tout diplôme obtenu dans de mauvaises conditions, il finit tôt ou tard par trahir le corrompu. Hélas, le gouvernement ivoirien est bien plus obnubilé par l’argent qu’engendre la réforme du permis de conduire que par la volonté de débusquer les brebis galeuses. Au fond, et si cette attitude cachait quelque chose de plus profond ? En effet, il se raconte dans la capitale économique ivoirienne que ceux qui sont censés faire la police sont en réalité les barons de la mafia des permis de conduire volés ! Des cadres du ministère du transport à la tête de « circuits » visant à offrir au premier illettré qui se pointe un permis… non pas de conduire… mais un permis de tuer ! Ceux qui nous tuent chaque année sont des voleurs à cols blancs.

      SUY Kahofi

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      04. juin
      2016
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      Abidjan aux couleurs du Jazz avec la BICICI

      Mina Agossi annonce les couleurs du festival "Abidjan Jazz by BICICI"
      Mina Agossi annonce les couleurs du festival « Abidjan Jazz by BICICI »

      La série de concerts marquant la 5ème édition du festival « Abidjan Jazz by BICICI » a débuté ce 3 juin à l’espace Latrille Events. Pour ce premier rendez-vous, Mina Agossi était face aux amoureux du Jazz.

      L’objectif que s’est assigné la BICICI en initiant le festival « Abidjan Jazz by BICICI » est de réaffirmer l’engagement de la banque à promouvoir les arts et la culture en Côte d’Ivoire. C’est une manière pour la banque de se rapprocher encore plus de ses clients et surtout de les célébrer à travers une passion commune : le Jazz. Et du Jazz, il y en a eu ce vendredi pour les oreilles, les yeux et le corps ! Les amoureux de ce rythme musical né à la fin du XIX siècle en Louisiane (Nouvelle-Orléans) ont fait le déplacement pour apprécier un beau live. Yao Kouassi, le directeur général adjoint de la BICICI a indiqué que le festival de Jazz devient une habitude que la banque installe avec ses partenaires. D’ailleurs, les filiales de la BNP-Paribas « dupliquent » aujourd’hui cet évènement dans plusieurs autres villes comme Dakar ou Conakry. Pour l’année 2016, la BICICI offre aux Ivoiriens trois noms bien connus de la scène Jazz africaine. Il s’agit de la franco-béninoise Mina Agossi, le chanteur et instrumentiste ivoirien Luc Sigui et le batteur et percussionniste émérite Paco Sey.

      Mina Agossi ouvre le bal

      Conformément au calendrier communiqué au public abidjanais par les organisateurs du festival « Abidjan Jazz by BICICI », Mina Agossi était sur scène ce 3 juin. Avant la prestation de la chanteuse, Eva Sita – un espoir certain du Jazz ivoirien – était en levée de rideau pendant une bonne vingtaine de minutes. La jeune chanteuse a captivé le public avec des reprises de grands classiques du Jazz. Elle a certainement surpris plus d’un avec une reprise très jazzy du célèbre tube Batonga de la triple Grammy Award Angelique Kidjo. Juste après Eva Sita, Mina Agossi a entrainé le public dans une longue et passionnante balade musicale avec une voix tantôt forte et roc, tantôt douce et câline pour partager sa passion du Jazz à travers ses compositions. C’est un premier concert réussit de l’avis Tony Kouassi la voix du Jazz sur les antennes de Radio Côte d’Ivoire. Le critique espère que la suite du festival sera tout aussi passionnante. Elle le sera certainement avec les deux autres affiches annoncées lors du lancement du festival « Abidjan Jazz by BICICI ». En effet, ce 10 juin Luc Sigui sera en prestation et le Paco Sey Group suivra le 17 juin pour le bonheur des jazzmen mais aussi des jazzwomen de Baby !

      SUY Kahofi

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      27. mai
      2016
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      Les 300 millions de David Guetta pourraient changer beaucoup de choses

      300 millions pour 30 minutes de mix
      300 millions pour 30 minutes de mix

      Pour souffler sa 20ème bougie, Orange, l’opérateur de téléphonie mobile qui compte certainement le plus grand nombre d’abonnés en Côte d’Ivoire a décidé de s’offrir le DJ français David Guetta. Coût du spectacle : 300 millions…dans un pays où ce montant aurait pu changer beaucoup de choses.

       » La vie change avec Orange  » ! Mais il est clair que pour ce 20ème anniversaire très peu de chose risque de changer réellement avec la tournure que prennent les évènements. Pour nous autres clients de l’entreprise de téléphonie mobile, cette célébration aurait dû être un moment où Orange se rapproche davantage des populations ivoiriennes en mettant en avant son caractère d’entreprise citoyenne. Loin de s’inscrire dans cette logique, les dirigeants s’inscrivent, une nouvelle fois, sous l’angle de l’amusement et de la distraction. Décidément dans ce pays, toutes les entreprises (ou presque) aiment bien dépenser dans des futilités au lieu d’investir sur des projets porteurs de changement.

      Il est clair qu’une entreprise est libre de gérer ses bénéfices comme elle le veut. Mais le minimum de considération aurait bien voulu que l’on rende au client de temps à autre le fruit de sa fidélité. Car c’est aussi sur la base du caractère citoyen d’une entreprise qu’elle est choisi par le consommateur. En offrant un cachet de 300 millions à un DJ pour 30 minutes de mix dans un hôtel chic d’Abidjan, Orange semble oublier ce principe élémentaire. 300 millions… Fermez les yeux et imaginez-vous ce que ce montant change dans la vie de nombreux clients d’Orange et même dans la vie de nombreux ivoiriens.

      Avec les 300 millions de Guetta, c’est un 20ème anniversaire d’Orange avec de nouvelles écoles pour des enfants qui marchent sur des dizaines de kilomètre pour apprendre à lire et à écrire. Avec les 300 millions de Guetta, la vie de nombreux malades dans les CHU d’Abidjan change. Avec les 300 millions de Guetta, c’est Orange qui aurait pu offrir 1000 césariennes aux femmes ivoiriennes démunies. Avec 300 millions, c’est au bas mot 30 hôpitaux qui auraient pu recevoir des dons de médicaments pour une dizaine de million chacun. 300 millions, c’est un nombre important d’ordinateurs qui auraient pu équiper des lycées et collèges contribuant ainsi à démocratiser les TIC. 300 millions, auraient pu servir à bâtir de nouvelles salles de cours et de TD pour nos étudiants épuisés par les longues attentes. A 20 ans, l’âge de la maturité passée, Orange aurait dû offrir mieux aux ivoiriens !

      Il est clair que dans le dictionnaire de la Direction d’Orange et de son Conseil d’administration le mot pauvreté a été depuis longtemps effacé. Mais lorsque les administrateurs de cette compagnie circulent en boites métalliques dans Abidjan, ils ont le loisir de croiser des mendiants et des femmes, bébés accrochés dans le dos, qui leur tendent les doigts ridés pour des piécettes. Dans un pays en proie au chômage, aux prisons surpeuplées, au manque de financement pour les entrepreneurs, à la prostitution légalisée faute de moyen pour continuer des études… Une entreprise qui se respecte pense à faire du social avant de cultiver le bling-bling !  » La vie change avec Orange  » … La liberté de dénoncer change avec Les200.

      SUY Kahofi

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      Auteur·e

      L'auteur: Suy
      Kahofi SUY est journaliste et formateur pour la Fédération Internationale des Journalistes Scientifiques. Il aime bien se définir comme un enfant de la radio. Son expérience s’est faite en grande partie grâce à ce média. Il fait ses premières armes sur les radios de proximité ivoiriennes puis décide de passer à une vitesse supérieure. Après une expérience enrichissante à SUD Fm, la première radio privée du Sénégal, il a passé 5 ans à la West Africa Democracy Radio, la première radio d’information continue pour l’Afrique de l’Ouest. Il découvre fin 2009 l’univers des blogs et de la presse en ligne grâce au Projet Avenue225. Très vite, il prend goût à l’écriture web et rejoint le projet Mondoblog où il anime un blog d’actualité sur la Côte d’Ivoire. NB : Ce que je dis sur ce blog n'engage aucun des médias avec lesquels je collabore.

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