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    La côte d'ivoire au jour le jour!
      24. nov.
      2010
      Nouvelles du pays
      2

      L’université Ivoirienne : « Les profs sont en campagne ! »

      Difficile de trouver un enseignant sur le campus

      Les amphithéâtres des Universités de Côte d’Ivoire sont pratiquement tous déserts. Les étudiants se contentent de finir leurs travaux dirigés et d’attendre. On flâne sur le campus sans but précis ou on rentre à la maison car les professeurs sont de plus en plus absents. La cause de ces absences répétées pour les élèves est toute simple : les enseignants sont en campagne ! La preuve certains viennent même sur les plateaux de télévision défendre leurs candidats à la présidentielle.

      « Je me demande vraiment où va ce pays » s’indigne Coulibaly Assane avant de conclure « pour des élections on arrête d’enseigner et demain on viendra se plaindre que les masses ne sont pas instruites. Comment former une élite responsable quand nos devanciers préfèrent penser à leurs intérêts qu’à ceux du pays ? ». Comme lui, un nombre important de jeunes étudiants ne supportent pas cette situation de statut quo sur le campus. « Nous arrivons ici chaque matin et il n’y a personne : c’est comme ça depuis le début de la campagne ! L’éducation dans un pays est plus importante que la politique car sans personnes éduquées la politique elle-même ne peut pas se faire » souligne Traoré Sinaly. Les parents s’inquiètent également de cette situation. Kouakou Koffi Gérard est producteur agricole il estime que le politique doit inviter la jeunesse à prendre le chemin de l’école et non l’en détourner. « Les leaders politiques envoient des bus pour racler le contenu des amphis et les mêmes se plaignent après que les étudiants font de la politique : je ne les comprends pas ! C’est une forme de démission et de manque de civisme que de déserter l’Université pour se retrouver sur le champs politique !». En attendant que les complaintes des étudiants ne trouvent oreille attentive, les enseignants en grande majorité restent introuvables. Certains plutôt optimistes estiment que l’attente ne sera plus longue. « Pourquoi se lamenter ? On vote dimanche (28) et tout le monde sera de retour ! On accuse les enseignants mais nous mêmes étudiants nous sommes aussi en campagne. Alors faisons l’effort d’attendre le retour de nos chers enseignants » soutien avec un brin d’ironie Serge Kouakou.

      Les Ivoiriens dans leur grande majorité sont convaincus que la Côte d’Ivoire retrouvera à coup sûr son train de vie normal seulement après la proclamation définitive des résultats de l’élection présidentielle.

      Suy Kahofi

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      22. nov.
      2010
      SOS
      0

      Que d’ANIMOSITE !

      Les candidats au second tour doivent appeler leurs militants au calme

      La Communauté Internationale doit-elle regretter d’avoir si tôt félicité la Côte d’Ivoire pour la bonne tenue du premier tour de l’élection présidentielle ? La question mérite d’être posée vu les évènements de ces dernières 72 heures à Abidjan. A peine l’ouverture de la campagne pour le second tour annoncée que les éléments du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix) et du LMP (La Majorité Présidentielle) se sont opposés violemment à Cocody le quartier présidentiel. Une banale discussion entre jeunes « civilisés » vire au drame : une trentaine de blessés dont deux graves ! Loin de s’arrêter là, les échanges télévisés entre partis en lice pour le second tour contiennent plus de propos injurieux que de solutions réelles aux problèmes des Ivoiriens.Dans la rue les jeunes excités en partance pour les meetings profèrent des injures jusqu’en dessous de la ceinture des leaders aux nez des FDS médusés par tant de violence verbale. Il est tant de reprendre le chemin d’une campagne civilisée et respectueuse des valeurs humaines. Pourquoi changer radicalement ce pourquoi le monde nous a autant félicité ? Leaders de jeunesse et de la société civile doivent descendre dans la rue et convaincre les Ivoiriens qu’au-delà des enjeux de l’élection, il est important de penser à la Nation et surtout au processus de sortie de crise. Si l’Ivoirien se dit fatigué par 8 ans de crise et de souffrance, il doit être le premier à refuser la voie de la violence.

      Il nous faut tenir juste 6 jours ! 6 jours importants pour ne pas céder aux vieux démons de la haine et de la division ! 6 jours et un vote final pour retrouver la paix et penser à la relance économique ! J’appelle donc le peuple Ivoirien à la maturité et au respect de la valeur première que nous a enseigné le Père Fondateur : la PAIX ! Tourner le dos à la violence nous garantira plus de respect et de considération dans le concert des Nations. La campagne est ouverte et se poursuit, nous avons encore le temps de passer de la violence à une campagne apaisée. L’appel est aussi lancé à l’ONUCI (Opération des Nation Unies en Côte d’Ivoire) pour multiplier les rencontres avec les leaders d’opinion mais surtout au CNCA (Conseil National de la Communication Audio-visuelle). Les médias publics d’information ne doivent pas être des moyens pour les protagonistes politiques de cracher leur venin mais des canaux pour convaincre le peuple.

      Ivoiriens nous sommes adversaires politiques et non ennemis : sachons nous comporter en tenant compte de cette réalité !

      Suy Kahofi

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      19. nov.
      2010
      NTIC & Hi tech!
      4

      Enquête : Gérant de cabines cellulaires, genèse et évolution d’une profession

      Un gérant de cabine sous son abris

      Les origines de la profession

      Les gérants de cabine téléphonique sont bien connus des Ivoiriens depuis plus d’une dizaine d’années. Si aujourd’hui ils sont bien visibles à tous les carrefours, cela n’était pas le cas  avant la vague de privatisation du secteur de la télécommunication. L’ex entreprise d’Etat ONT (Office Nationale de Télécommunication) avait développé un réseau de cabine à jeton pour permettre aux Ivoiriens de pouvoir communiquer à partir de 100 f CFA quelque soit l’endroit où ils se trouvaient. Le projet a vite échoué à cause la destruction en série des cabines : des voleurs armés de pied de biche et barre de fer faisaient le tour d’Abidjan pour éventrer les cabines et récupérer les jetions. Le projet a pris une autre tournure avec l’arrivée de la CI-Telcom : les cabines à jetons ont fait place à celles à cartes téléphoniques prépayées. En 1990 c’est la grande vague des privatisations ! La CI-Telcom ne répondant plus aux aspirations des Ivoiriens a cédé sa place à Côte d’Ivoire Télécom qui a décidé de libéraliser le secteur des cabines. Avec des recharges pour téléphone fixe à 100.000 f CFA, l’entreprise a permis à des privés de créer leurs propres cabines. Puis l’arrivée du portable cinq ans après a tout bouleversé ! Les cabines à téléphone fixe ont fait place aux cabines à téléphones portables ou cabines cellulaires pour utiliser l’expression propre aux Ivoiriens.

      L’évolution de la profession

      Deux expressions désignent les gérants de cabine : cabiniers ou cabinards ! Une toute petite poignée au début et aujourd’hui un nombre incalculable. « Au début de l’aventure nous n’étions pas aussi nombreux » souligne Sanogo Ibrahim gérant de cabine. « La minute de communication vers un portable coûtait 500 f CFA et ce n’était pas à la portée de tout le monde. C’est avec la chute des tarifs de communication et l’arrivée de nouveaux opérateurs mobiles que les gérants de cabines sont devenus si nombreux » conclu t’il. Au tout début de l’aventure du portable en Côte d’Ivoire un seul opérateur contrôlait le marché : l’entreprise Ivoiris qui par la suite devient Orange Côte d’Ivoire. Les communications étaient coûteuses et seuls quelques nantis avaient les moyens d’avoir une cabine. Après Ivoiris, suit l’entreprise Télécel qui deviendra MTN. « Avec deux entreprises la concurrence était ouverte les prix ont commencé chuter. Nous sommes passé de 500 f la minute de communication à 250 f » soutien Kouamé Jean Luc un autre gérant de cabine. Suivent d’autres opérateurs : Moov, Koz et Green qui viennent casser le prix des appels. Désormais c’est possible de communiquer à 100 f CFA dans une cabine et souvent même en dessous. Si à l’origine le gérant de cabine ne faisait qu’émettre des appels, ces activités se sont multipliées : ils transfèrent des unités et vendent aussi des recharges.

      Rentabilité et concurrence

      Au fil des années le nombre des gérants de cabine augmente. Malgré cette situation chacun semble tirer son épingle du jeu ! Les marges de bénéfice ne sont certes pas énormes si l’on s’en tient au pourcentage de 5 % sur un rechargement. Par exemple avec 10.000 f CFA de crédit d’appel un gérant peut se retrouver avec 500 f CFA de bénéfice. S’il s’arrange à utiliser les produits des quatre plus gros opérateurs ils se retrouvent à 2000 f CFA pour dix mille sachant qu’il peut multiplier son gain par six ou sept en fonction de son efficacité sur le terrain et surtout de l’affluence de la clientèle ! « Il serait malhonnête de dire que le gérant de cabine ne s’en sort pas avec son activité. Comme toutes les professions du monde il faut savoir gérer pour pouvoir s’en sortir » soutien Sam Guédé revendeur de crédit de communication. « Le gérant comme le client prépayé tire profit des fréquentes promotions au niveau du tarif de communication. Si le tarif chez l’opérateur baisse, il baisse le coût de l’appel pour avoir plus de clients. C’est ainsi que souvent on peut voir la communication à la minute passer de 100 à 50 voir 25 f CFA » conclu t’il.

      Même si pour le moment les gérants de cabines téléphoniques s’en sorte, il faut reconnaitre que certains s’inquiètent de leur sort futur. « Aujourd’hui les tarifs de communication chutent et avec la concurrence que se livre les quatre opérateurs je crains que demain on ne propose aux clients des abonnements à prix réduit ou des forfaits mensuels alléchants. Dans ces conditions que deviendrons-nous ? » s’inquiète Boka Isidore gérant de cabine. En attendant que ce scénario catastrophe ne devienne réalité un matin, les gérants de cabine se frottent toujours les mains et contribuent à rendre possible les communications entre familles, parents et amis disséminés sur l’étendue du territoire national.

      Suy Kahofi

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      18. nov.
      2010
      Yes! Youth can!
      2

      Les petites activités des Campus Universitaire d’Abidjan

      Sur les campus, petits magasins et résidence Universitaire cohabitent

      Cocody Mermoz, Cité rouge, Campus Ancien, Port-Bouët, Cité Williamsville… dans toutes les cités universitaires d’Abidjan, les étudiants vivent au rythme des études mais aussi du petit commerce qui permet de joindre les deux bouts. Décorateur d’intérieur, cordonnier, commerçante de denrée alimentaire, opérateur de saisie, maître karaté, instructeur sportif…la liste des activités économiques des campus est longue et chaque étudiant tire profil en fonction de son sens d’organisation et de gestion.

      Petits boulots : un mal nécessaire !

      Les raisons qui poussent les étudiants à exercer une activité génératrice de revenu à côté des études divergent d’une personne à l’autre. Pour un nombre important d’étudiants les difficultés économiques des parents sont à l’origine du choix. « Je suis conscient des problèmes que mes parents ont pour gérer la scolarité des mes frères et sœurs. Aussi j’ai décidé de voler de mes propres ailes en assurant mes études par mais propres moyens. Avec mes économies j’ai acquis un ordinateur et je fais des saisies pour payer mes cours, louer une chambre et couvrir mes besoins » souligne Richard Kouakou. Pour certains étudiants le petit boulot ou gombo dans le jargon ivoirien permet juste d’assurer l’argent de poche : les frais d’étude étant déjà couverts par la famille. Il faut une bonne organisation pour réussir à concilier business et étude : un manque d’organisation peut permettre aux affaires de prendre le dessus sur les études ou vis versa ! Pour ceux qui ont choisi de vivre des petits boulots, ils ne se privent pas de profiter de la manne qu’offre les campus. On peut ouvrir sa boutique dans sa chambre d’étudiant, négocier un espace auprès du syndicat étudiant pour déposer sa cabine téléphonique ou encore louer un magasin quand vous avez les moyens.

      Les avantages d’investir sur le campus

      Sur le campus il n’y presque pas d’impôt : les propriétaires ne s’acquittent donc que des loyers et d’une prime mensuelle revenant au syndicat étudiant puisse que le commerçant se retrouve « sur leur zone d’exercice ». Si à l’origine les magasins étaient la propriété d’investisseurs versés dans les affaires, les étudiants leur livrent la concurrence de plus en plus. « Je pense que vu la rentabilité des activités les étudiants on décidé de se lancer pour gagner eux aussi. Sur le campus un simple opérateur de saisie peut facilement se retrouver avec 90.000 ou 130.000 f CFA chaque fin de mois ! Le gain est plutôt tentant » soutien Beugré Camille avant de conclure « les étudiants sont fatigués d’être des employés : ils veulent profiter de plein droit des ‘’richesses’’ des campus alors pour se faire ils s’investissent ».

      Même dans les pays les plus développés du monde les gouvernements ne pourront pas permettre à tous les jeunes diplômés d’entrer à la fonction publique. Le secteur privé et surtout l’auto emploi sera donc la porte de sortie pour des millions de jeunes. Si en Côte d’Ivoire les étudiants arrivent à pratiquer des activités génératrices de revenus, cela peut leur ouvrir l’esprit pour monter à l’avenir leurs propres boites.

      Suy Kahofi

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      18. nov.
      2010
      Société
      1

      Le premier think tank Ivoirien souffle sa première bougie

      Mr Mamadou Koulibaly (président fondateur) d'Audace Institut Afrique

      19 novembre 2009 – 19 novembre 2010, Audace institut Afrique (AIA) fête sa première année. Audace Institut Afrique (AIA) est une organisation qui œuvre à la promotion du libéralisme en Afrique. Cet Institut a été fondé par le Mr Mamadou Koulibaly, l’actuel président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Homme de culture et engagé au plan politique il aurait bien pu créer une organisation avec un autre but mais en créant l’un des tout premiers think tank africain, il a voulu permettre aux africains d’être plus ouverts sur leurs réalités et de contribuer au développement des pays africains. A propos de sa motivation profonde qui l’a poussé à créer Audace Institut Afrique, Mr Mamadou Koulibaly (président fondateur) disait ceci : « Je me passionne pour les mouvements intellectuels de promotion de la liberté, de la démocratie, de l’état de droit et de la bonne gouvernance dans le monde. J’appartiens à ce courant de pensée qui prône des sociétés ouvertes, émancipées de l’obscurantisme et de la société magique. Je me réjouis de travailler, à travers les activités d’Audace Institut Afrique, à la promotion de politiques publiques fondées sur les libertés individuelles. Les populations africaines enserrées dans le protectionnisme et l’étatisme s’appauvrissent alors que l’on sait que les libertés apportent la prospérité. Je suis convaincu que nos idées comptent dans les transformations sociales. »

      Audace Institut Afrique contribue à la formation des professionnels des médias mais également de toutes les couches intellectuelles qui la sollicite. Elle met régulièrement sur son site de la documentation très utile pour tous ceux qui veulent apprendre un peu plus sur le mouvement de démocratisation de l’Afrique. Ces posts sont aussi d’excellent moyen de participer à la formation des citoyens afin que ceux-ci puissent contribuer au développement économique de leurs pays respectif. Audace Afrique à donc pour objectif de revitaliser le débat d’idées, promouvoir les libertés individuelles, le libre échange et la démocratie, inspirer des réflexions nouvelles et audacieuses sur le développement de l’Afrique. Pour réussir dans sa mission le think tank a recours aux services des experts et consultants dans les domaines dans lesquels il souhaite former les populations.

      Les think tank sont des laboratoires d’idées qui pèsent lourd sous d’autres cieux dans la balance politique et économique. En Côte d’Ivoire, Audace Institut Afrique n’a certes pas encore le poids pour imposer sa vision des choses aux gouvernants mais sa stratégie qui consiste ‘’à ouvrir les yeux’’ des classes intellectuelles portera ses fruits d’ici peu.

      Suy Kahofi

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      12. nov.
      2010
      Chine et Afrique
      1

      Les produits chinois omniprésents à Abidjan

      Made in China everywhere you go!

      En Afrique aucun secteur d’activité n’échappe à l’invasion chinoise : construction, commerce, santé, coopération agricole ou estudiantine, l’empire du milieu veut damer le pion aux puissances européennes qui se sont trop sucrées sur le dos des africains. Jouant sur la fibre nationaliste  et les aspirations au libéralisme économique des anciennes colonies, les petits hommes jaunes proposent un nouveau visage au business entre l’Afrique et les pays développés. Il faut du moins cher pour que les africains puissent consommer. C’est fort de cette logique que les produits de fabrication chinoise se retrouvent de plus en plus sur les marchés africains et surtout Ivoiriens. Si ces produits sont à bas prix leur qualité ne semble pas faire l’unanimité. Si certains estiment qu’il s’agit de produits permettant de faire d’énormes économies, d’autres jugent qu’ils ne durent pas et sont le plus souvent de mauvaise qualité parce que fabriqués à la hâte.

      A Adjamé quartier commerçant de la capitale économique Ivoirienne, les chinois sont habitués à venir livrer des sandales en caoutchouc, chemises en coton synthétique et autres jouets. Dès que la fourgonnette de Mr Yuh s’immobilise, les commerçantes s’amassent autour pour s’arracher les articles qui ont un prix abordable pour les familles abidjanaises frappées de plein fouet par la crise. « Les sandales coûtent environ 300 f en gros ! Nous les revendons entre 500 et 600 f cfa, cela nous permet de faire des bénéfices ! » explique Dembélé Karidja  jeune vendeuse. « Les chinois ont des produits qui sont moins chers voici pourquoi je viens me ravitailler avec eux. En plus je ne sais pas comment ils font mais ils ont tous les produits ! » souligne N’gatta N’dao commerçant.

      Avec les produits chintok, les commerçants ne sont pas  les seuls qui se frottent les mains : les consommateurs sont plutôt satisfaits côté prix. « Avant tu avais ces mêmes soutien gorges à 2000 f cfa. Aujourd’hui avec 1000 f ou même 800 tu peux facilement refaire un partie de ta garde robe» soutien Jacqueline une jeune assistante de direction venu faire ses courses. Les produits chintok sont donc moins chers et permettent aux ménages de faire des économies mais pour ce qui est du rapport qualité prix certains consommateurs émettent des réserves. « C’est de la pacotille leurs histoires ! Qu’ils fassent l’effort de concevoir de bons produits ! Vous achetez un produit moins cher mais s’il vous sert seulement pour une semaine ou deux c’est du gâchis ! » s’indigne Mr Fofié Amani père de famille. « Moi je ne m’aventure pas vers les produits chintok parce que toues les indications sont en chinois or moi je ne sais pas lire mandarin. Pour éviter toute surprise désagréable je me retiens » soutien Epiphanie N’guessan étudiante. Certains grands consommateurs de produits chinois ont du renoncer au partenariat Chine-Consommateurs Ivoiriens après le scandale du lait contaminé à la mélamine. Les Produits Chinois OUI pour beaucoup mais à condition que bas prix et qualité marchent main dans la main.

      Suy Kahofi

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      08. nov.
      2010
      Chronique
      1

      L’Alassanisme aura-t-il raison du RHDP ?

      ADO pourra-t-il convaincre?

      Malgré les contestations du PDCI (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire) soutenu par le RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la Démocratie, le Conseil Constitutionnel Ivoirien a validé les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. C’est désormais clair pour les Ivoiriens, Alassane Dramane Ouattara (ADO) et le président Gbagbo Laurent se feront face dans moins de 14 jours pour le second tour de l’élection. Dans la foulée de l’après annonce des résultats, La Majorité Présidentielle (LMP) ne s’est pas fait prier  pour reprendre son bâton de pèlerin car l’objectif est d’imposer Gbagbo Laurent au soir du 21 Novembre comme Président. Dans l’opposition les choses semblent trainer : entre grogne et attente des nouveaux mots d’ordre, le RHDP stagne ! Cette situation a suscité une nouvelle interrogation au sein de la classe des électeurs : le report des voies des autres partis du RHDP vers le RDR sera-t-il possible ? Que pensent certains Ivoiriens du cas ADO ? Sont-ils prêts à avoir l’ex-premier ministre Houphouët comme président ? Les échos de la rue ne semblent pas lui être favorable…

      De mémoire d’Ivoirien on reconnaitra facilement que le sieur Alassane Dramane Ouattara est l’homme politique qui a le plus défrayé la chronique depuis la mort de Félix Houphouët Boigny. L’économiste du vieux, celui qui contre les recommandations de la constitution Ivoirienne a osé s’opposer à Henri Konan Bédié pour succéder au père fondateur. Depuis cet épisode de la politique nationale, les problèmes de l’homme n’ont pas cessé. Victime de l’Ivoirité, il est jusqu’à ce jour considéré comme un étranger, un burkinabé ! Grâce aux accords de sortie de crise celui qu’on qualifie dans la rue ‘’d’Ivoirien de consensus’’ peut enfin se présenter comme candidat. Ce compromis sera difficilement digéré ou pas du tout par les partisans du président Gbagbo Laurent. Cette logique selon laquelle ADO est étranger est encrée dans la tête des Ivoiriens depuis 1993 ! 17 ans que plusieurs Ivoiriens sont convaincus qu’ADO est burkinabé. Le RHDP pourra t-il convaincre le peuple du contraire en seulement 14 jours ? Au-delà de sa nationalité dite ‘’douteuse’’, ADO traine la réputation d’homme ‘’à l’origine de tous les maux Ivoiriens’’. Le second tour de l’élection présidentielle consacre donc une expression qui résume mieux ce concentré de problèmes socio-politiques qu’est ADO : L’Alassanisme !

      L’opposition aura donc fort à faire pour imposer son candidat. La bonne fois des militants du PDCI sera donc mise à l’épreuve et l’on jugera par la même occasion du poids de son leader Henri Konan Bédié. Son appel à voter pour ADO aura-t-il un écho favorable auprès de nombreux militants qui sont eux-mêmes le fer de lance de l’Ivoirité ? L’opposition n’aura donc pas la tâche facile de convaincre par un programme de gouvernement mais devra consolider ses acquis du premier tour en misant sur une stratégie forte de communication pour persuader les Ivoiriens d’oublier 17 ans de forte conviction. La réalité du premier tour ne sera donc pas forcément celle du second tour.

      Suy Kahofi

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      04. nov.
      2010
      Nouvelles du pays
      6

      Présidentielle 2010 : Gbagbo Laurent et Alassane Ouattara au second tour

      Gbagbo et ADO assurés de se retrouver au second tour

      Ce mercredi 04 novembre au alentour de 0 h 42, le président de la CEI d’une voix solennelle a livré aux Ivoiriens les résultats définitifs provisoires de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010. Il ressort de ce résultat un classement plus ou moins attendu par les Ivoiriens : un second tour entre Laurent Gbagbo et à tout prix un des deux principaux leaders du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix). Le sort a voulu que se soit ADO, le candidat du RDR qui porte l’un des maillots du second tour aux côtés du candidat LMP Laurent Gbagbo. C’est la déception chez les militants du PDCI qui croyaient aux chances de leur candidat.

      Le classement du premier tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire est le suivant :

      Gbagbo Laurent : 38.3%

      Alassane Ouattara 3 2.08%

      Henri Konan Bédié 25.24%

      Si ce matin à Abidjan les populations sont satisfaites de ce résultat, il n’en est pas de même pour le PDCI qui cri à la fraude électorale et demande le recomptage des voies. Une chose est sûre, le parti d’Henri Konan Bédié aura le temps de saisir la Cours Constitutionnelle pour présenter ses preuves sur les cas d’irrégularités observés. La déclaration du secrétaire général du parti n’a pas manqué de soulever par endroit l’indignation des Ivoiriens. « Que perdent-ils à reconnaitre leur défaite ? Je pensais que le PDCI aurait eu la grandeur d’esprit de féliciter les vainqueurs mais je me rends compte qu’ils donnent encore dans le vieux esprit anti-démocratique qu’on leur connait depuis la mort d’Houphouet Boigny » souligne Anderson Koffi. « Je m’attendais à tout sauf à ce genre de réactions ! Le monde entier nous a félicité et aujourd’hui le PDCI veut gâcher la fête » souligne Christelle Koné avant de conclure « quand on a appelé au respect du verdict des urnes pendant la campagne, je pense que le minimum d’honnêteté intellectuelle exige qu’on donne un sens à ses propos ». Les Ivoiriens s’étonnent aussi du succès du leader du RDR qui donne la preuve de sa popularité auprès du peuple. Pour une première participation il se retrouve au second tour.

      Il est important de noter que lors de ce premier tour des élections un nombre important de bulletins nuls ont été comptés. Ceci démontre qu’un nombre important d’Ivoiriens ne savent pas encore voter avec un bulletin unique. Lors de la campagne du second tour les comités de base des partis devront sensibiliser de nouveau leurs militants. Sur un total de 4.837.779 votants on compte 221.655 bulletins nuls.

      Suy Kahofi

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      03. nov.
      2010
      Nouvelles du pays
      0

      Présidentielle 2010 : Les premiers résultats sont connus

      Tous les Ivoiriens veulent avoir les vrais résultats!

      Il a juste fallu que les premiers rayons de soleil touchent Abidjan ce matin pour les Ivoiriens sortent de leurs maisons pour commenter l’actualité du moment. Les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 31 octobre donnent lieu ce matin à toutes les spéculations et tous les commentaires. Les cybers café sont pris d’assaut et les informations s’échangent par sms. La nuit à Abidjan fut longue et les Ivoiriens n’ont pas voulu d’intermédiaires entre eux et la CEI. Chacun muni de sa feuille devant son petit écran notait les résultats au fur et à mesure que la CEI les donnait par la voix de son porte parole. L’attente fut longue mais dès les premiers résultats l’angoisse s’est vite envolée !

      Après l’appel au calme du Général Philipe Mangou, chef d’état major dans la journée du 2 novembre, les Ivoiriens ont regagné tranquillement leurs domiciles pour attendre le début du programme télévisé par lequel ils allaient être au parfum du verdict provisoire des urnes. De la soirée d’hier au matin de ce 3 novembre, les résultats de 10 régions et d’une douzaine de villes et communes donnent à mis chemin un avantage au Front Populaire Ivoirien (parti au pouvoir) du président Laurent Gbagbo suivi par le RDR (Rassemblement des Républicains) du Docteur Alassane Ouattara et enfin le PDCI (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire) de l’ancien président de la république Aimé Henri Konan Bédié. Reste dont à finaliser les résultats de 9 régions administratives et de rendre publique les totaux nationaux. « Rien ne sert de s’emballer : ces résultats sont provisoires et ne peuvent être interprétés comme la victoire d’un camps ou d’un autre. J’invite les Ivoiriens à rester chez eux et à suivre les autres résultats mais surtout d’attendre la validation de la cours constitutionnelle » soutien Diaby Ousmane.

      Dans l’ambiance épuisante de la diffusion des résultats, les Ivoiriens n’ont pas manqué de saluer l’action de la CEI et surtout son indépendance. « Ces hommes sont devenus en l’espace d’une seule élection des experts dont l’action ne peut plus être contestée ! Bravo au président Issouf Bakayoko et son équipe et surtout du courage pour la suite » soutien Kouakou Adolph.

      D’autres résultats seront diffusés via les ondes de la RTI en cette journée du 3 novembre. Certains sites proposent de suivre ses résultats en temps réel ; c’est le cas d’ d’Abidjan.net (www.abidjan.net) et Avenue225.com le premier site Ivoirien d’Information de proximité (www.avenue225.com).

      Suy Kahofi

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      Auteur·e

      L'auteur: Suy
      Kahofi SUY est journaliste et formateur pour la Fédération Internationale des Journalistes Scientifiques. Il aime bien se définir comme un enfant de la radio. Son expérience s’est faite en grande partie grâce à ce média. Il fait ses premières armes sur les radios de proximité ivoiriennes puis décide de passer à une vitesse supérieure. Après une expérience enrichissante à SUD Fm, la première radio privée du Sénégal, il a passé 5 ans à la West Africa Democracy Radio, la première radio d’information continue pour l’Afrique de l’Ouest. Il découvre fin 2009 l’univers des blogs et de la presse en ligne grâce au Projet Avenue225. Très vite, il prend goût à l’écriture web et rejoint le projet Mondoblog où il anime un blog d’actualité sur la Côte d’Ivoire. NB : Ce que je dis sur ce blog n'engage aucun des médias avec lesquels je collabore.

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