16 novembre 2014

« Sans respect des droits de l’homme il n’y a pas de paix »

Une vue des participants et des formateurs
Une vue des participants et des formateurs

La capitale économique ivoirienne abrite du 15 au 20 novembre 2014 la 3ème session de formation en Droit International Humanitaire au CERAO d’Abidjan. Il s’agit d’une initiative conjointe de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, l’Institut International des Droits de l’Homme (IIDH) et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en partenariat avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).

Ils sont magistrats, militaires, acteurs des droits de l’homme, responsables d’ONG, officiels gouvernementaux, acteurs de la société civile ou agents des Nations Unies. Environ une centaine, ils sont venus de 10 pays d’Afrique de l’ouest, du centre et du nord pour participer à la 3ème session de formation en Droit International Humanitaire. Pendant cinq (5) jours, les participants à cette importante rencontre seront instruits sur des thématiques comme la justice transitionnelle, le droit international pénal, les droits des réfugiés et des apatrides ou encore l’interdiction international de la torture. Selon Traoré Wodjo Fini, vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), « cette session de formation est une aubaine pour la promotion des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et Afrique ».

Fait marquant pour l’année 2014, la formation en Droit International Humanitaire a été ouverte aux agents des forces de l’ordre. Le CNDHCI se félicite de cette décision qui répond à ses attentes. En effet, militaires, policiers et gendarmes ont été impliqués dans des violations graves des droits de l’homme durant la dernière crise que la Côte d’Ivoire a vécu. Il est important à l’approche du prochain scrutin présidentiel de pouvoir les former sur les droits de l’homme car sans respect des droits de l’homme il n’y a pas de paix ! C’est bien cette logique qui sous-tend l’organisation de la 3ème session de formation en Droit International Humanitaire.

Les organisateurs ont des attentes fortes au terme de l’évènement. Pour Sophie Konaté de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, la principale attente est la formation et l’information des participants sur les notions liées aux droits de l’homme. Ces derniers doivent être capables de s’approprier les outils de protection des droits de l’homme pour pouvoir les vulgariser et surtout veiller à leur respect en tout temps. La 3ème session de formation en Droit International Humanitaire intervient dans un contexte marqué par l’organisation d’élections dans 15 pays d’Afrique. La Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et ses partenaires espèrent aussi outiller les participants afin qu’ils puissent contribuer à des élections libres, crédibles et sans violence.

SUY Kahofi 

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