Revue de presse Ivoirienne du 8 au 13 juillet 2013

13 juillet 2013

Revue de presse Ivoirienne du 8 au 13 juillet 2013

Qui doit demander pardon aux Ivoiriens?
Qui doit demander pardon aux Ivoiriens?

Qui doit demander pardon aux Ivoiriens pour les affres de la crise post-électorale ? Pour le Président Alassane Ouattara qui cette semaine achevait sa visite dans le nord, c’est le FPI de Laurent Gbagbo qui doit le faire. Selon Le Patriote le chef de l’Etat a appelé l’ancien parti au pouvoir à se ressaisir, à faire preuve d’humilité et à accepter de faire son mea-culpa. Chez nos confrères du quotidien Le Mandat, l’appel d’Alassane Ouattara trouve également un écho favorable puisse qu’il est relayé avec ce titre : « le FPI doit demander pardon ». Pardon ? Et pour quoi ? se demande Notre Voie qui fait rappeler au Président Alassane Ouattara que ce sont ses hommes (entendez les FRCI) qui depuis leur rébellion au nord ont mis le pays à feu et à sang. C’est donc à Alassane Ouattara et ses suppos du RDR de demander pardon aux Ivoiriens martèle Le Temps. Pendant que les partis politique se chicanent pour savoir qui doit endosser la responsabilité de la crise, les anciens barrons de la filière café-cacao tombent en disgrâce dans le procès qui les opposent à l’Etat de Côte d’Ivoire qui s’est porté partie civile. Le procureur de la République, Fernand Oulaye a rendu le mercredi 10 juillet 2013 ses réquisitions relatives aux 5 infractions de ‘’détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce’’ constatées dans la gestion des ex-barons de la filière café-cacao indique L’Intelligent d’Abidjan. Ainsi, le procureur a requis 20 ans de prison ferme contre Henri Kassi Amouzou (président de l’ex-Fdpcc) et chacun de ses lieutenants précise Le Jour Plus. Le Mandat et Nord-Sud quotidien dans leur parution du 11 juillet égrainent le nom de ces hommes et de ces femmes qui hier faisaient la pluie et le beau temps dans la filière. Sale temps également pour les compagnons de lutte de Laurent Gbagbo. En effet la justice Ivoirienne vient de trancher nous indique L’Inter. Dans le cadre de la gestion des dossiers relatifs à la crise post-électorale la justice confirme les charges contre Simone Gbagbo, Affi N’guessan, Aké N’gbo ou encore Michel Gbagbo. Le Nouveau Réveil confirme cette décision de justice mais précise comme pour décrisper l’atmosphère sociale que Simone Gbagbo et Blé Goudé ne seront pas transférer à la CPI. Les principaux détenus pro-gbagbo au nombre de 84 seront donc jugés en cours d’assise. Quant à Laurent Gbagbo sa mise en liberté provisoire a été de nouveau refusé par la CPI soutient Le Nouveau Courrier. Enfin pour finir, la 39ème session de l’Association des parlementaires francophones s’est ouverte en Côte d’Ivoire le 8 juillet en présence de plusieurs hautes personnalités Ivoiriennes et mondiales. L’actualité de cette rencontre a alimenté les colonnes du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin tout au long de cette semaine.

A la semaine prochaine !

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