Fin de la 4ème université libérale d’Audace Institut Afrique

23 septembre 2012

Fin de la 4ème université libérale d’Audace Institut Afrique

Le Professeur Mamadou Koulibaly et des étudiants libéraux

Audace Institut Afrique en partenariat avec le projet UnMondeLibre.org ont organisé du 20 au 24 septembre à Grand-Bassam la 4ème Université Libérale autour du thème « Afrique et liberté ». Quarante Ivoiriens et Burkinabés venant d’horizons différents (étudiants, professeurs, chercheurs, activistes, journalistes) encadrés par d’imminent conférenciers Ivoiriens et occidentaux ont échangé sur le site de La Maison de l’Apprenti sur des questions liés à des notions importantes comme la liberté, l’entrepreneuriat, la mondialisation ou le développement. Ce séminaire a été surtout l’occasion de montrer comment la liberté peut être un remède efficace au problème de la pauvreté. Depuis les indépendances, les populations ivoiriennes et africaines en général, stagnent dans une pauvreté croissante. Toutes attendent de l’Etat les remèdes alors que l’Etat n’a pas pour mission de tout faire. Si ces populations étaient dotées de plus de liberté, elles auraient la possibilité de sortir de la pauvreté.

Pour instruire les séminaristes, plusieurs conférenciers en non des moindres se sont succédés au pupitre. Se sont entre autre Emmanuel Noubissié chargé principal des opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, Emmanuel Martin du projet UnMondeLibre.org, Mamadou Koulibaly d’Audace Institut Afrique, Lorenzo Bertolini chargé principal en développement du secteur privé – Banque Mondiale en Côte d’Ivoire…Au compteur des sous thème qui ont donné lieu à des échanges très instructifs nous pourrons noter « La reforme du climat des affaires« , « Pourquoi la liberté ?« , « Quel Etat pour le développement de l’Afrique ? » ou encore « Regard sur la crise de l’occident« . Bien de théories sur le libéralisme et la liberté économique sont souvent mal perçues par les populations mais selon Gisèle Dutheuil la Directrice d’Audace Institut Afrique, « les enseignements reçus par les séminaristes sont des outils importants aux mains des décideurs de demain ». Audace Institut Afrique croit en l’avenir du continent et mise donc sur la formation des élites de demain. Les participants à la 4ème université libérale représentent donc un terreau fertile pour la croissance des idées fortes autour des notions de liberté et de développement économique !

La parole aux séminaristes

TOURE Andréa Institut Universitaire d’Abidjan

« Au terme de ce séminaire je dois dire que j’ai pris la juste mesure de l’importance de la liberté dans le processus de développement de notre pays et même du continent africain. On nous donne l’impression que chez nous en Afrique l’espoir est perdu or c’est n’est pas le cas. L’exemple de plusieurs pays qui n’avaient même pas le niveau de développement de l’Afrique autour des années 1960 est là pour le montrer : avec la liberté, avec l’entrepreneuriat et des politiques économiques souples ces pays sont devenus des puissances respectées dans le monde. L’Afrique peut aussi s’inspirer des ces modèles pour avancer ».

TOAMA Arnauld étudiant libéral

« Je retiens de ces quatre jours d’échange que les freins au développement de l’Afrique ne sont pas les occidentaux comme certains se plaisent à nous le dire. Les véritables freins sont des blocages institutionnels ! Il s’agit principalement de la liberté économique qui est encore un luxe pour la grande majorité des jeunes, femmes, chef d’entreprises et investisseurs africains. J’estime donc que c’est le cadre institutionnel qui doit être assaini avec un renoncement à l’interventionnisme intempestif de l’Etat dans la chose économique. Je pars donc satisfait de Bassam car les échanges ne furent pas seulement théoriques mais ils ont été marqués par des exemples concrets ! »

Ouattara Youssouf ingénieur en système numérique de communication

« Pour moi qui suis plutôt technicienne je dois dire que j’ai appris beaucoup de chose de cette université. Je quitte Bassam avec des bases en économie, sur la connaissance de l’Etat et le droit principalement le droit à la propriété. Je retiens surtout que la richesse à elle seule ne crée pas le développement mais que l’environnement avait aussi un impact. L’Etat, le régime politique, le code d’investissement…ont une place importante dans le processus de développement. L’essentiel pour nous africains n’est pas de vouloir coûte que coûte appliquer de façon aveugle les exemples de réussite économique des autres pays. Il faut savoir les adapter à nos réalités et cela est valable aussi pour le type de régime politique ».

SUY Kahofi

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