Nouvelle bavure des FRCI : 4 morts et plusieurs blessés

27 décembre 2011

Nouvelle bavure des FRCI : 4 morts et plusieurs blessés

 

Les exactions se poursuivent comme pour dire qu’ils ne sont soumis à personne !

De mémoire d’ivoirien jamais les hommes en uniformes n’ont autant défié un Président de la République et l’Etat major à sa solde que celui du Président Alassane Ouattara. Malgré les menaces de sanctions, les emprisonnements d’éléments indélicats ou les radiations, les éléments des FRCI continuent de narguer les autorités Ivoiriennes en multipliant les actes de barbarie et d’agression envers les populations qu’ils sont sensés protéger. Après la bavure de Vavoua, les FRCI viennent de s’illustrer de nouveau à travers une fusillade dans la localité de Sikensi à 60 km au nord d’Abidjan ; un nouveau drame qui a occasionné la mort de quatre personnes et fait plusieurs blessés. Une banale bagarre dans un maquis serait à l’origine de cette bavure qui loin de s’arrêter à un face à face civils – FRCI s’est mué en conflit inter-communautaire entre autochtones Abidji et allogène Malinké.

Le Préfet de région YEO Oumar multiplie les appels au calme et rassure que tout est mis en œuvre pour que la tension baisse dans la ville qui a perdu son calme depuis le 26 décembre. Suite aux violations des droits de l’homme perpétré par les FRCI les populations ne cachent plus leur mécontentement. Partout en Côte d’Ivoire le cri de cœur des populations est le même : « nous ne voulons plus des FRCI chez nous ! ». En plus des tueries il faut désormais compter avec les actes d’humiliation des FRCI à l’image de cette jeune lycéenne dans la commune d’Adjamé qui a été contraint sous la menace des armes à se mettre nu ! Son seul délit est d’avoir dit non aux avances d’un élément des FRCI. Si dans les rues d’Abidjan les FRCI se font de moins en moins voir depuis que la police militaire opère des patrouilles, force est de reconnaitre que ces derniers n’entendent pas désarmer aussi facilement. Pour les populations Ivoiriennes trop c’est trop, le Président Ouattara doit trouver une solution au problème des FRCI et celles-ci demandent que les gendarmes et les policiers reprennent du service. Preuve que les FRCI ne sont plus les bienvenus dans les rues de la capitale Ivoirienne depuis ce 26 décembre se sont les éléments de la gendarmerie dont plusieurs commandos parachutistes qui sécurisent les principaux axes d’Abidjan. Le premier ministre Soro Guillaume, ministre de la défense prévoie une tournée de sensibilisation dans les casernes, d’ici là chacun espère qu’une autre bavure ne sera pas enregistrée.

SUY Kahofi

 

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Commentaires

fancedia
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watara alasane ne controle rien en ci.il fait du chantage.warifatche est devenu chef bandit.je rendrai ma demission si j etais a sa place. les dette vont tuer l economie ivoirienne.

hue fany
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alasane doit degager