Esprit corrompu, pensée compromise, plume discrédité.
Cher monsieur, je lis et relis votre blog et me rend compte chaque jour un peu plus de votre empressement à clouer au pilori celui que vous considérez désormais comme le dictateur , le bourreau, le diable en personne : Mr Laurent Gbagbo.
Je vois que vous avez pris le camp de l’autre. De Ouattara. Celui qu’on appelle désormais affectueusement «Président reconnu par la communauté internationale ». Je vois aussi que vous vous employez à une vitesse étonnante et avec le verbe acerbe à dénoncer les exactions commises en Côte d’Ivoire. Mais je suis choqué et écœuré de voir comment vous suivez les pas de ceux qui ont choisi de faire le décompte macabre de façon sélective.

Je ne vous ai pas vu vous alarmer quand des policiers, des pères de familles, ont été brûlés ou égorgés à Abobo. Je ne vous ai pas vu dénoncer qu’un journaliste aussi « bleu » soit-il, soit égorgé par des rebelles qui soutiennent désormais l’homme que vous adulez, en qui vous vous reconnaissez désormais. Je n’ai vu aucune émotion quand l’infirmier de M Laurent Gbagbo votre dictateur adoré a été capturé, ligoté et brulé par ceux que vous aimez appelé « Commando invisible » et qui sont désormais les gentils. Je ne vous ai pas vu vous plaindre du fait qu’un élément de la garde rapproché du « méchant » Gbagbo ait été capturé, ligoté et lâchement assassiné.
Je m’attendais à ce que vous vous empressiez d’écrire sur votre blog votre colère de voir comment dans la nuit de dimanche à lundi le village d’Andokoi a été passé à la lame des rebelles que vous chérissez désormais tant. Peut être finalement, vous vous dites : « de toutes les façons ils le méritent. Ils n’avaient qu’à pas soutenir ce criminel de Laurent Gbagbo ». Comme vous, les organisations de défense de droit de l’homme, les grandes puissances se taisent. Vous et elles, vous avez votre façon à vous de compter les victimes ivoiriennes. Pour vous et pour ces organismes ceux qui sont tués par les rebelles qui soutiennent Mr Ouattara sont des « dommages collatéraux », et ce que vous accusez les militaires républicains et "fidèles à Laurent Gbagbo" d’avoir tués sont des « victimes ».

Je voudrais juste rappeler à votre mémoire que ces rebelles appelés sous le nom de caresse de Forces nouvelles sont ceux qui ont envoyé la désolation dans les zones CNO en assassinant des hommes et des enfants, en éventrant des femmes enceintes. Rappelez-vous, il n’y a même pas encore 10 ans, ces Mpci, MPIGO etc …
Souvenez-vous cher monsieur que ceux que vous caressez aujourd’hui, sont vos bourreaux d’hier. Rappelez-vous que Alassane Ouattara a toujours été accusés par ses détracteurs d’être le « Père de la rébellion ». Souvenez-vous qu’il l’a jamais voulu le démentir. Vous le savez. Les preuves sont encore là. Vivantes.

Je salue votre courage à affirmer ouvertement que vous avez choisi un tel camp et vous haïssez un autre. J’ose croire que vous le faites de bonne foi. Ce que je voudrais vous demander en fin de compte, c’est de considérer un mort comme un mort. Une victime comme une victime. Qu’elle soit d’ici ou de là. Je vous demande d’être juste humain.

Par essence celui qui me tient des propos orduriers en lieu et place d'un commentaire objectif ne s’en tire pas mais vu votre analyse qui frise le ridicule et un égarement d'esprit je vous fais grâce. Bonne vie à vous !

MDRRR, je vous souhaite de continuer ainsi. Vous ferez quelqu'un de crédible ici bas. FORCEMENT !!!!

J’ai tout fait pour vous éviter mais là vous vous êtes invités sur mon blog. Au fait quel type d’éducation politique recevez-vous au LMP ?