Que tout ce qui ne respire pas Gbagbo fasse silence

SOS
18 décembre 2010

Que tout ce qui ne respire pas Gbagbo fasse silence

Côte d'Ivoire où est donc passé la liberté de la presse?

Après les médias internationaux taxés par le LMP et le clan Gbagbo de faire la propagande du Président ‘’Rebelle’’ Alassane Ouattara, c’est désormais la presse nationale proche du Docteur Alassane Ouattara qui doit désormais la fermer ! Que tout ce qui ne caresse pas le Seplou dans le sens du poil se taise. La dictature masquée en pseudo-démocratie chaque jour se dévoile. Monsieur Gbagbo Laurent l’opposant aux mains nus, le démocrate né, ‘’l’espoir’’ du peuple Ivoirien, l’homme des grands discours sur la liberté et l’indépendance est aujourd’hui celui qui empêche les autres de parler. Désormais en Côte d’Ivoire chacun doit réfléchir comme le Woody veut et penser comme il pense. Toute réflexion contraire sera certainement réprimée. Visiblement la liberté de la presse n’existe donc plus en Côte d’Ivoire.

Les organes de presse visés sont principalement Le Patriote, Le Nouveau Réveil, L’Expression, Nord-Sud, Le Mandat et Le Démocrate. Ces organes de presse qui sont la seule voix du RHDP ont été réduits au silence. L’objectif est donc clair : museler la presse pour mieux intoxiquer le peuple avec les images de la RTI et les écrits enflammés des journaux proches de Monsieur Laurent Gbagbo. Chaque jour qui passe plonge la Côte d’Ivoire, ce beau pays dans l’obscurité totale. Le 16 décembre des éléments de la garde républicaine ont effectué une descente, à l’imprimerie Sud Actions Médias et à celle du groupe de presse Olympe pour leur interdire d’imprimer le quotidien indépendant L’Intelligent d’Abidjan, et les journaux d’opposition Le Patriote, Le Nouveau Réveil, L’Expression, Nord-Sud, Le Mandat et Le Démocrate. En signe de protestation, l’imprimerie Sud Actions Médias a décidé de refuser d’imprimer Le Nouveau Courrier et Le Temps, deux journaux proches de Laurent Gbagbo. La garde républicaine a également interdit à Presstalis (NNPP) de distribuer les journaux d’opposition. RSF se dit inquiet de cette situation et appelle au respect des journalistes, des correspondants de presse et des hommes de média en cette période de crise en Côte d’Ivoire. Rien ne semble donc pouvoir appeler le LMP et son leader à la raison. Alors que Jean Ping, le Président de la Commission de l’union africaine poursuivait ses consultations, un député du Front Populaire Ivoirien, William Attéby a souligné de façon claire que le gouvernement Gbagbo restera sourd à toute recommandation.

Suy Kahofi

Partagez

Commentaires