Revue de la semaine ivoirienne du 19 au 24 mai 2014
Pour l’an trois de son arrivée au pouvoir, Alassane Ouattara a sans doute reçu le plus beau des cadeaux politiques. La reprise du dialogue direct avec le FPI ce 22 mai après plus d’un mois de blocage écrit Le Point d’Abidjan. Pour Nord-Sud Quotidien cette reprise du dialogue politique était un rendez-vous fructueux en témoigne les acquis enregistrés de part et d’autre. 3 heures d’échange dans une atmosphère détendue indique le confrère qui écris, et nous parcourons ensemble ces quelque lignes : des tapes amicales, de chaudes poignées de mains, des mines radieuses et des rires sont les signes d’une reprise heureuse du dialogue entre le Gouvernement et le FPI. L’Intelligent d’Abidjan fort de cette ambiance conclu que le Gouvernement et le FPI sont désormais ensemble pour un nouveau départ. Pour Fraternité Matin, le Gouvernement marque ainsi sa volonté d’aller de l’avant et de travailler avec l’opposition. 150 détenus pro-gbagbo qui retrouverons la liberté, 50 comptes qui seront dégelés avec en prime la question du statut administratif des cadres du FPI qui sera revu. Pour le quotidien pro-gouvernemental ce sont là des engagements forts pris par le Pouvoir. L’Inter décide de relayer cette requête de Jeannot Kouadio Ahoussou le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique. Ce dernier a demandé au FPI de lever le mot d’ordre de boycott du RGPH 2014. Une requête qui fonde les bases d’un triomphalisme sans précédent au sein de la presse bleue. Le Temps qui descelle une faiblesse du Pouvoir jubile et indique que le clan Ouattara demande pardon au FPI. Notre Voie ne dit pas autre chose quand il soutient que le Gouvernement reconnait enfin la force du FPI. Pour Le Démocrate c’est du fifty-fifty, un deal politique : 150 prisonniers pro-gbagbo contre la levée du boycott du RGPH 2014. Le Nouveau Réveil tout en saluant cette reprise du dialogue politique indique qu’il a été en grand partie possible grâce à l’implication de la représentante du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou. Pendant que le pouvoir et l’opposition renouent avec le dialogue au sein du bloc administratif du Palais Présidentiel, le lieu a été le symbole d’un drame manqué. Une femme après s’être aspergée avec de l’essence a tenté de s’immoler. Qui est donc cette femme ? L’Expression nous indique qu’elle se nomme Madjara Ouattara. A-t-elle réussi à s’immoler ? Non car les forces de l’ordre présentes ont pu circonscrire le feu nous indique Soir Info qui précise que la Police pour éviter toute vague a bouclé le centre des grands brûlés. Pourquoi un tel acte ? Chacun y va de son explication, de son analyse et de son doigt accusateur. Pour Le Temps c’est le régime Ouattara qui a affamé cette Dame qui a tenté de s’immoler devant la présidence. Pour Notre Voie c’est une militante qui est venu célébrer à sa manière les trois ans de succès incontesté du régime Ouattara à la tête du pays. C’est une militante du RDR qui tente de s’immoler devant la présidence titre le confrère. Le Quotidien d’Abidjan tient à rappeler qu’il s’agit d’une première dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Doit-on y voir le début d’un phénomène Bouazizi, d’une malédiction trainé par le régime Ouattara ou le début de la fin politique du RDR ? L’Expression tempère les ardeurs et propose de dire la vérité alors toute la vérité sur cet acte. Il s’agit simplement d’une femme qui voulait en finir pour des problèmes de cœur indique le confrère. Si tels est la vraie version de l’histoire pourquoi la Présidence et non le domicile du bien-aimé se demande LG Infos ? Le mystère reste entier ! Ainsi va la Côte d’Ivoire….à la semaine prochaine.
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