UNJCI forme les journalistes avec le soutien de l’Ambassade des USA

25 janvier 2012

UNJCI forme les journalistes avec le soutien de l’Ambassade des USA

 

Journalistes Ivoiriens en formation

L’UNJCI, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire en partenariat avec l’Ambassade des Etats Unis à Abidjan a initié ce 24 janvier un séminaire de formation à l’attention des journalistes Ivoiriens. Ce séminaire qui s’est tenu toute la journée du 24 (8 h 30 – 17 h), a réuni une vingtaine de journalistes des organes nationaux. Jonathan Cebra en sa qualité de Conseiller de Presse et des Affaires Culturelles de l’Ambassade des USA dans son mot de bienvenu a souligné que « les Etats Unis à travers cette formation entend apporter tout son soutien au processus de démocratisation de la Côte d’Ivoire par une aide à la presse pour promouvoir la liberté d’expression ». Pour coller avec cette vision, trois thèmes ont été retenus : techniques de reportage et code de déontologie en Côte d’Ivoire, rôle des médias dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance et le rôle des médias dans la promotion des droits de l’homme.

Le journaliste et juriste Yao Noel, président-fondateur de l’UNJCI et un des rédacteurs du code de déontologie a développé le premier thème du séminaire (techniques de reportage et code de déontologie en Côte d’Ivoire). On retiendra de cette communication que le journaliste doit savoir tourner le dos au pot de vin pour rendre compte de façon objectif de l’évènement qu’il couvre. Il doit savoir se démarquer dans son investigation des méthodes qui s’apparente au vol de document ou a la diffamation. Le code de déontologie étant pour le journaliste ce que le coran est pour le musulman, une copie du ‘’texte sacré’’ a été remis à chaque séminariste. Pour sa part M. Manlan Ehounou le Président de l’ONG Transparency Justice conformément au thème rôle des médias dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, a invité les journalistes eux-mêmes à tourner le dos à la corruption pour mieux lutter contre ce fléau à travers des enquêtes poussé sur la question. L’absence de corruption dans la roue administrative rapproche le contribuable de l’appareil de gestion du pays et instaure un climat de confiance. La culture de la bonne gouvernance se pratiquant à tous les niveaux, c’est depuis leurs organes respectifs que les journalistes doivent être des modèles pour être des donneurs de leçon à la société. La Côte d’Ivoire sort de crise et la question des droits de l’homme n’a pas été oubliée. Comment les médias peuvent-ils contribuer à la promotion des droits l’homme ? L’élément de réponse se trouvait dans l’exposé du Maitre Drissa Traoré, premier vice-président de la CNDHCI. Dans un contexte post-crise assez sensible comme celui de la Côte d’Ivoire, le journaliste ne doit pas se faire l’écho des appels à la haine tribale et doit surtout éviter dans ces écrits les propos subjectifs capables de mettre à mal la cohésion sociale.

Le séminaire de formation s’est achevé par des travaux de groupe suivi de la remise des diplômes. Mam Camara le Président de l’UNJCI a tenu à souligner que durant l’année 2012 un accent particulier sera mis sur la formation et les renforcements de capacité des journalistes pour que les reproches fait à la presse en 2011 ne soient plus qu’un vieux souvenir.

SUY Kahofi

 

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