Logements : les étudiants débarqués, bonjour les hausses !

11 août 2011

Logements : les étudiants débarqués, bonjour les hausses !

 

Les résidence ont été vidé de leurs occupants

Les campus Universitaire d’Abidjan ont été tous vidé par les nouvelles autorités Ivoiriennes qui veulent dans un cours délais réhabiliter les cités pour les rendre plus agréable. Le seul couac c’est que le Gouvernement n’a pas vraiment prévu de plan B pour tous ces étudiants et fonctionnaires logés au campus. Tout ce monde se retrouve à la rue et ont fait comme ont peut pour trouver un toit.

On fait comme on peut !

A défaut de retourner en famille, certains étudiants dans leur replie forcé ont très rapidement trouvé refuge dans les nombreux bidonvilles de la Capitale aux côtés d’amis qui squattaient déjà ces lieux. D’autres avec un peu de moyens ont pu même s’offrir le luxe de louer une petite baraque. Le luxe car dans les bidonvilles d’Abidjan les loyers ne sont pas  du tout donné ! Certains étudiants comme Camille, Alfred et N’guessan ont opté pour l’esprit de solidarité propre aux parents du campus. « On fait en asso (association) » déclare Camille avant de nous expliquer ce concept en quelques mots : « a défaut d’avoir les moyens pour payer la caution d’un studio, nous nous associons pour occuper la maison. Chacun avec ses petites activités contribue aux charges chaque fin de mois ». Avec le replie forcé des étudiants, certains parmi eux découvrent la dure réalité de la vie hors du campus. « C’est dur » nous explique Kouassi Clément. « Je comprend pourquoi certains fonctionnaires trainent encore sur le campus. Les charges sont élevées pour quelqu’un qui aspire à ne plus vivre aux crochets de l’Etat ». Nous loin de Kouassi Clément une jeune professeur certifiée de mathématique, fonctionnaire qui vivait sur le campus I ne se retrouve plus dans ses calculs ! « Quand je fais mes prévisions je dois désormais soustraire 40.000 pour le studio : ça chamboule tout ».

Les prix grimpent

Si les étudiants broient du noir, les propriétaires et les agences immobilières se frottent les mains. Les loyers des studios et des une pièce très prisés en ce moment ont été revu à la hausse. Les loyers studios ont été majorés de 5.000 f et les une pièce à 3.000. La récente vague des déguerpissements à Bagdad I et II, Blingué I et II puis Wassa n’ont pas arrangé les choses : la demande à explosé ! « Ceux qui ne pouvaient plus rester à Cocody sont maintenant à Yopougon » souligne le frère Aka Konan agent immobilier de son état avant de conclure « l’offre étant supérieur à la demande les prix sont obligés de grimper rapidement surtout que certaines personnes sont prêtes à payer pour que le propriétaire achève la construction ». Ces prix qui n’arrangent pas également les anciens locataires qui prient pour que les campus rouvrent le plus tôt possible. « A cause de ces étudiants on ne trouve plus maison à Abidjan » grogne ce père de famille. « En tout cas que les autorités fassent vite pour que les enfants retournent sur le campus. Non seulement à cause d’eux les maisons sont devenues chères mais il est difficile de vire avec eux ». Eh oui, difficile de vivre avec des étudiants qui ont le sang chaud et l’insomnie 365 jour ! Les causeries bruyantes du campus, la musique à outrance aux heures de la sieste et les communications téléphoniques nocturnes qui empêchent les voisins de fermer l’œil sont désormais le quotidien de certains Abidjanais.

SUY Kahofi

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Commentaires

bli claud
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VRaiment que l etat face quelque chose pour nous car tout est dur il n y a pas maison pour dormir donc il n a qua reabiliter le campus pour nous hoooooooooooooo si njon nous on peut pas lutttttttttttttter bus dès