Guiglo : le pillage en règle avant l’assaut des FRCI

26 mars 2011

Guiglo : le pillage en règle avant l’assaut des FRCI

 

Guiglo sous le régime de la terreur

Guiglo, localité située dans l’ouest de la Côte d’Ivoire est en ce moment le théâtre de toutes sortes de violences perpétrées par des miliciens et mercenaires envers les populations civiles. La ville, dans le collimateur des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) est encore sous le contrôle des FDS fidèles à Laurent Gbagbo et ces derniers ont voulu faire croire que les actes de pillages et de violence étaient à mettre à l’actif des éléments des FRCI. Après plusieurs jours de tergiversations et de guerre des communiqués, l’ennemi de l’ombre des populations innocentes de Guiglo a un visage. Les mercenaires libériens et les jeunes miliciens qui suppléent les FDS sont à la base des violences. Au compteur de leurs nombreux viols, actes qu’ils utilisent comme arme de guerre, les mercenaires libériens et les jeunes miliciens sillonnent la campagne pour arracher qui un vélo à un paysan non sans prendre le soin de le brimer, qui des vivres aux villageois qui sont menacés de voir leurs villages incendier, qui de l’argent en échange d’un enfant ou d’une femme enlevé. Plus grave, ils ont décidé de sévir également en pleine ville en s’attaquant aux humanitaires : deux agents de Save The Children ont été violenté et leur véhicule emporté. Ils ont aussi saccagé et pillé l’entrepôt du HCR non sans prendre le soin de repartir avec des véhicules de type 4×4. Toujours dans la région de Guiglo, des rapports font état de la disparition (assassinat ciblé) de 200 ressortissants de l’espace CEDEAO : il s’agit par ordre de Burkinabés, de Maliens, Guinéens, Togolais, Mauritaniens et Béninois.

Devant autant d’actes visant à créer la psychose au sein des populations ont se demande bien que font les FDS qui disent être dans la légalité face des ‘’rebelles’’ qui de leur côté tentent de rassurer les populations. Au demeurant, sachez que le Droit International stipule clairement que « toute force contrôlant de fait ou de facto une aire géographique se doit de protéger les populations se trouvant sous sa tutelle ». Aussi la protection de la ville de Guiglo revient aux FDS fidèles à Laurent Gbagbo et ils ne doivent pas fermer les yeux sur les violences faites aux populations. Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire n’attendent pas rester inactif et projettent même de prendre le contrôle de la ville pour sécuriser les populations c’est du moins le message du Général Gueu Michel, premier responsable du fuseau ouest des FRCI. « Nous avons chaque jour des parents et des amis qui nous appellent pour dénoncer des actes de violences et même des tueries, des témoignages qui font état d’atrocités de la part des miliciens et mercenaires. Il faut que cela cesse et nous attendons les ordres pour agir » a souligné le Général Gueu. Pour Mara Lanciné le porte parole militaire des FAFN à Man « aucun élément des FRCI ne se trouve à Guiglo et donc tout acte de violence est à mettre à l’actif des troupes de Laurent Gbagbo qui en sera le seul comptable devant les juridictions nationales et internationales ».

RAPPEL DESORMAIS QUOTIDIEN


55 jours de détention arbitraire à la MACA pour nos amis et confrères Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de Télévision Notre Patrie (TVNP) accusés sans preuves d’atteinte à la sureté de l’Etat.

Au nom de la liberté de la presse nous ne les oublions pas et nous pensons également à tous les journalistes et hommes de médias exilés et ceux privés d’exercer librement !

Suy Kahofi

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