Une arme prohibée sur la ligne de front
« Même la guerre a des limites ». Ce refrain humanitaire nous indique combien de fois au-delà de nos frustrations et des raisons pour lesquelles nous faisons la guerre, la vie humaine doit avoir de l’importance à nos yeux. Les accords de Genève et leurs nombreuses conventions annexes, stipulent clairement que les armes considérées comme dangereuses pour leur caractère destructeur sur les populations civiles à l’image des mines ne doivent pas être utilisées lors des conflits. Or c’est mal connaître certains hommes politiques et militaires, qui habités par un esprit machiavélique et une volonté manifeste de violer les droits de l’homme, ne se privent pas d’inviter sur les champs de bataille des armes interdites. C’est le cas en Côte d’Ivoire où après la violente bataille de Toulepleu un orgue de Staline a été retrouvé, détruit et abandonné par des miliciens et mercenaires mis en déroute les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire.
L’orgue de Staline parlons-en ! Il s’agit du plus nocif des lances roquettes à canons multiples jamais conçu par l’homme. Il est la version améliorée du Katucha, plus petit et de portée limitée. Ses roquettes une fois lancées émettent un sifflement si assourdissant qu’elles démoralisent les hommes au combat et jettent un véritable climat de peur. L’orgue de Staline ou B21 a été présenté par les troupes du Führer comme la hantise des lignes de front. Alors que les troupes allemandes étaient prises au piège dans Stalingrad, Joukov, le célèbre stratège russe utilisa cette arme pour les anéantir. Voici où cette engin de la mort est doublement dangereux : ce bruit étrange qu’il émet couvre le point le point de chute du projectile. Imaginez-vous un seul instant que ce type d’arme soit utilisé aux abords d’une ville : où iront les populations pour ce protéger ? Cette arme de fabrication Russe est interdite depuis 1945 (fin de la deuxième guerre mondiale) mais on l’a vu en action dans des pays en conflit comme l’Angola, le Tchad et la Somalie. L’arme totalement prohibée et convoyée en Côte d’Ivoire avec la bénédiction de la refondation devait servir à défendre un régime aux aboies. Elle aurait fait plus de victimes civiles que de combattants sur le front. Le Premier Ministre Soro Guillaume en tournée dans l’ouest du pays a invité le TPI, les organisations internationales et l’ONU à reverser cette preuve au dossier des nombreuses violations des droits de l’homme du régime sortant.
RAPPEL DESORMAIS QUOTIDIEN
41ème Jour de détention arbitraire à la MACA pour nos amis et confrères Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de TVNP (Télévision Notre Patrie) accusés sans preuves d’activités terroristes.
Au nom de la liberté de la presse nous ne les oublions pas. Nous pensons également à tous les journalistes et hommes de médias exilés et ceux privés d’exercer librement !
Suy Kahofi
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