Une arme prohibée sur la ligne de front

SOS
12 mars 2011

Une arme prohibée sur la ligne de front

 

Voici l'Orgue de Staline

« Même la guerre a des limites ». Ce refrain humanitaire nous indique combien de fois au-delà de nos frustrations et des raisons pour lesquelles nous faisons la guerre, la vie humaine doit avoir de l’importance à nos yeux. Les accords de Genève et leurs nombreuses conventions annexes, stipulent clairement que les armes considérées comme dangereuses pour leur caractère destructeur sur les populations civiles à l’image des mines ne doivent pas être utilisées lors des conflits. Or c’est mal connaître certains hommes politiques et militaires, qui habités par un esprit machiavélique et une volonté manifeste de violer les droits de l’homme, ne se privent pas d’inviter sur les champs de bataille des armes interdites. C’est le cas en Côte d’Ivoire où après la violente bataille de Toulepleu un orgue de Staline a été retrouvé, détruit et abandonné par des miliciens et mercenaires mis en déroute les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire.

L’orgue de Staline parlons-en ! Il s’agit du plus nocif des lances roquettes à canons multiples jamais conçu par l’homme. Il est la version améliorée du Katucha, plus petit et de portée limitée. Ses roquettes une fois lancées émettent un sifflement si assourdissant qu’elles démoralisent les hommes au combat et jettent un véritable climat de peur. L’orgue de Staline ou B21 a été présenté par les troupes du Führer comme la hantise des lignes de front. Alors que les troupes allemandes étaient prises au piège dans Stalingrad, Joukov, le célèbre stratège russe utilisa cette arme pour les anéantir. Voici où cette engin de la mort est doublement dangereux : ce bruit étrange qu’il émet couvre le point le point de chute du projectile. Imaginez-vous un seul instant que ce type d’arme soit utilisé aux abords d’une ville : où iront les populations pour ce protéger ? Cette arme de fabrication Russe est interdite depuis 1945 (fin de la deuxième guerre mondiale) mais on l’a vu en action dans des pays en conflit comme l’Angola, le Tchad et la Somalie. L’arme totalement prohibée et convoyée en Côte d’Ivoire avec la bénédiction de la refondation devait servir à défendre un régime aux aboies. Elle aurait fait plus de victimes civiles que de combattants sur le front. Le Premier Ministre Soro Guillaume en tournée dans l’ouest du pays a invité le TPI, les organisations internationales et l’ONU à reverser cette preuve au dossier des nombreuses violations des droits de l’homme du régime sortant.

RAPPEL DESORMAIS QUOTIDIEN


41ème Jour de détention arbitraire à la MACA pour nos amis et confrères Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de TVNP (Télévision Notre Patrie) accusés sans preuves d’activités terroristes.

Au nom de la liberté de la presse nous ne les oublions pas. Nous pensons également à tous les journalistes et hommes de médias exilés et ceux privés d’exercer librement !

Suy Kahofi

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Commentaires

Arber
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Nul, ne peut entraver la liberté de presse, aux seules fins de se pérenniser au trône. Bon courage mes chers frères A bè ban Oh. C'est la vérité qui finira et ceux qui en sont les auteurs trouveront leurs récompenses sur leurs chemins. Le peuple ivoirien s'est trompé hier mais s'est racheté aujourd'hui. Les gouvernants de la médiocrité sont arrivés à leur apogée et l'histoire en témoignera. Un Président de la république qui fait 10 ans au pouvoir et qui discute encore une victoire doit savoir qu'il n'a pas de mérite au près de son peuple. Une victoire mon frère ne se discute point, elle s'acquiert au point de ne pas faire douter personne. Ne dit-on pas chez nous en Afrique"qu'une bague que tu ramasses au cours d'une manifestation, tu la perdras au cours d'une autre manifestation. Gbagbo doit remercier le hasard.

Noche
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Qu'appelez vous entraver la liberté de la presse.Si chez vous Liberté veut insulter,salir,inciter à la révolte dans vos torchons alors vous n'êtes rien.Vous voulez la guerre civile et bien vous l'aurez et remerciez Gbagbo parce qu'il est patient mais nous on ne va pas attendre que nos parents se fassent tuer à l'ouest et vous regarder.une fois chez nous liberé on sera chez vous au nord

Kahofi SUY
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Nul n’a le monopole de la violence et sachez que si Laurent Gbagbo avait des miliciens aussi forts que vous le dites il ne serait arrivé à négocier avec la rébellion des Forces Nouvelles. Pire il doit son maintien à l’interposition de la France et de l’ONUCI. Celui qui veut la guerre civile c’est celui qui distribue les armes aux civils la nuit tombée or ce n’est pas Alassane Ouattara. Celui qui veut la guerre c’est également celui qui battu aux élections refuse de partir.
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