La presse Ivoirienne en cure éditoriale à Accra

11 janvier 2011

La presse Ivoirienne en cure éditoriale à Accra

La presse Ivoirienne a un rôle important à jouer dans la crise

Les 7 et 8 janvier 2010, sur initiative de Media Fondation for West Africa dont le siège se trouve à Accra au Ghana, les organes de presse d’Afrique se sont réunis dans la capitale ghanéenne pour réfléchir sur les nouvelles stratégies visant à promouvoir la presse et les médias en Afrique de l’ouest. Invité spécial de cette rencontre, la presse Ivoirienne qui dans un contexte de crise post-électorale devait recevoir de une aide éditoriale et faire un monitoring de la situation des médias en Côte d’Ivoire.

Les professionnels des médias représentants la Côte d’Ivoire ont pris d’importantes résolutions pour contribuer à asseoir un climat de paix en Côte d’Ivoire et contribuer à un dénouement heureux et surtout pacifique de la crise. Dans les jours avenirs les professionnels des médias organiseront un forum avec les protagonistes de la crise. Cette table ronde aura pour mission d’exposer le point de vu des hommes de média sur la résolution de la crise et à ce niveau le président du CNP (Conseil National de la Presse) Eugène Djé Kacou souligne que la presse doit prendre ses responsabilités. « S’il n’y a plus de pays il n’y a plus de médias et donc nous devons contribuer au retour de la paix. On accuse le plus souvent les médias d’attiser le feu du conflit en Côte d’Ivoire, je crois qu’il est temps pour nous d’apporter de l’eau afin d’éteindre ce feu ». Au-delà de ce forum les journaux Ivoiriens devront s’engager dans la rédaction d’éditoriaux communs quelque soit leurs bords ou leur ligne éditoriale fut-elle dictée par un parti politique. Si la presse Ivoirienne s’accorde à réussir ce projet elle sera d’une importance capitale pour la résolution de la crise dans la mesure où les principes d’impartialité et de neutralité seront respectés. Il est prévu également la rédaction de message de paix et de tolérance à la une des différents canards Ivoiriens.

Suy Kahofi

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Commentaires

Boukari Ouédraogo
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Franchement Suy, je pense que la presse ivoirienne en a besoin car ce que je lis souvent me déçoit trop. Trop d'histoires inventés