OFACI : le 8 mars pour aller plus loin dans la cause de la femme

8 mars 2014

OFACI : le 8 mars pour aller plus loin dans la cause de la femme

Dosso Mafélina présidente de l’OFACI
Dosso Mafélina présidente de l’OFACI

Comme chaque année l’OFACI, l’Organisation des Femmes Actives de Côte d’Ivoire marque le 8 mars par des activités de sensibilisation mais aussi une traditionnelle déclaration pour une meilleure prise de conscience sur la cause de la femme ivoirienne.

Pour cette année 2014, l’OFACI reconnait certes qu’il y eu quelques avancées dans la lutte pour les droits de la femme mais beaucoup reste à faire pour lui garantir toute son honorabilité, sa dignité et le respect qui lui est dû dans l’univers professionnel et social. Selon la présidente de l’OFACI Dosso Mafélina, son organisation a décidé de s’approprier le thème national de cette célébration qui est « les femmes au travail pour les objectifs du millénaire (OMD) et l’émergence de la CI ». Ce thème fait référence au thème international  «  l’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous ».

La célébration 2014 sera une occasion de plus pour célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes du monde entier et les femmes ivoiriennes en particulier. Celles-ci il faut le dire ont impacté positivement la Côte d’Ivoire mais surtout leurs communautés de base. Femmes rurales, femmes des médias, femmes de la société civile…voici plusieurs années qu’elles s’engagent pour l’atteinte des OMD qui auront pour échéance 2015. Hélas un regard rétrospectif nous donne de constater que certains objectifs ne sont pas atteints. Pour l’OFACI – et c’est un constat mondial – il reste du travail à faire pour atteindre les OMD, car « des difficultés persistent toujours ». Il s’agit entre autres « du faible taux de scolarisation des filles, la recrudescence des violences sexuelles, la féminisation  du VIH-SIDA, le taux élevé de la mortalité infantile et maternelle, les traitements salariaux entre l’homme et la femme  ainsi que la croissante pauvreté chez la femme ».

C’est pour trouver des réponses concrètes à tous ces problèmes que l’OFACI interpelle l’ensemble des acteurs en commençant par le Gouvernement, protecteur premier des droits du citoyen.

  • Au gouvernement

–       Garantir l’éducation des filles et le maintien de celles-ci en leur offrant un enseignement de qualité afin de leur permettre de jouer leur rôle au sein de la société ;

–       Favoriser l’égalité des chances pour la pleine autonomisation économique des femmes en vue d’une croissance économique inclusive ;

–       Faciliter l’accès des femmes aux micro-crédits pour leur indépendance financière ;

–       Appuyer la représentativité égale des femmes aux postes décisionnels  et leur pleine participation au processus de paix et de réconciliation pour un  développement durable ;

–       Assurer la sécurité des femmes en les mettant à l’abri des violences basées sur le genre ;

–       Garantir aux femmes de meilleures conditions de travail tant au niveau du secteur privé que public  pour leur plein épanouissement ;

–       Respecter les droits fondamentaux des femmes y compris leurs droits en matière de procréation.

  • Aux organisations de la société civile

–       Accroître les programmes de sensibilisation à l’endroit des femmes pour franchir les barrières socio-culturelles qui constituent un obstacle à leur épanouissement ;

–       Encourager la participation citoyenne des femmes afin que l’émergence à l’horizon 2020 soit une réalité.

  • Aux femmes

–       S’approprier les instruments, internationaux et nationaux favorisant leur autonomisation à tous les niveaux ;

–       Développer entre elles l’esprit de solidarité afin que leur combat politique, économique et social pour leur positionnement soit effectif ;

–       Encourager la collaboration entre hommes, femmes et jeunes pour un monde meilleur.

SUY Kahofi source OFACI 

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