La liberté : remède contre la pauvreté

Article : La liberté : remède contre la pauvreté
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18 octobre 2012

La liberté : remède contre la pauvreté

Une vue des participants au lancement de la campagne

Le 17 octobre est la Journée mondiale du refus de la misère. C’est cette date pleine de symbole qu’Audace Institut Afrique (le premier think tank Indépendant Ivoirien) a décidé de choisir pour lancer sa campagne baptisée : « liberté, remède contre la pauvreté ! » Le lancement de cette campagne a été faite par l’équipe d’Audace Institut Afrique ce mercredi (17 octobre) au CAMPC sur le site de l’Université Houphouët Boigny d’Abidjan. 4 heures d’échange ont permis à plusieurs participants d’origines diverses de réfléchir sur une question fondamentale : Comment concrètement entrer dans l’action en défendant la liberté en Afrique ? Cette question première jette à elle seule les bases d’une longue réflexion sur la possibilité pour l’Afrique d’amorcer sa croissance économique sans attendre l’aide au développement. La solution proposée à l’unanimité par les participants est la création d’un cadre propice à la promotion de la libre entreprise. Le programme de ce lancement a été marqué par la diffusion de plusieurs présentations vidéo sur les notions importantes comme l’emploi, la baisse des prix sur le marché de la consommation, l’initiative privée, la libre concurrence, le libre échange, la création de richesse, la corruption et le protectionnisme. Toutes ces notions ont été expliquées avec des exemples précis pour les adapter aux réalités de la Côte d’Ivoire.

Pour les différents intervenants, la lutter contre la misère par l’investissement local est possible. Il faut simplement refuser le protectionnisme et s’ouvrir au partage des technologies. Selon Abledji Michael-Eric, étudiant libéral d’AIA qui s’est prononcé sur cette notion capitale « l’ouverture sur le libre échange permet de se sentir plus fort et plus confiant. On s’enrichi des réflexions des autres et on conforte sa réflexion. Chacun peut donc aider à la promotion du libre échange que vous soyez organismes publics ou privés, individus ou simplement membre d’un gouvernement ». Cette responsabilité partagée peut être le moteur de l’amélioration du climat des affaires et inciter plusieurs Ivoiriens, notamment des jeunes à l’auto-emploi. Pour cela, Mme Konaté Marie DIONGOYE a invité les jeunes « à ne pas attendre que l’Etat réalise le miracle de l’emploi pour tous. Ils doivent accepter de réfléchir à des idées novatrices pour créer leurs propres entreprises ». Patronne du groupe PKL (entreprise spécialisée dans farine alimentaire et céréale infantile) Mme Konaté a insisté sur la nécessité de la promotion du civisme fiscal en tournant le dos de la corruption. C’est la contribution du citoyen à la croissance économique et le Docteur Nicolas Madelénat di Florio en est aussi convaincu. L’enseignant-chercheur à la faculté de Droit et Science Politique d’Aix en Provence (France) estime que « la Côte d’Ivoire a un potentiel agricole et industriel capable d’assurer le développement du pays ». Aussi pour y arriver le pays doit renouer avec la bonne gouvernance.

La campagne « liberté, remède contre la pauvreté » est ouverte à tous ! Chaque organisation peut aider à la promotion de cet idéal. « Pour promouvoir les notions de liberté comme remède à la pauvreté nous proposons une série d’outils susceptibles d’aider les jeunes, les entrepreneurs, les leaders d’opinion… dans leurs actions quotidiennes. Ces méthodes qui sont disponibles sur le site d’AIA permettent de mener un plaidoyer plus efficace auprès des décideurs pour les interpeller sur le besoin d’engager des reformes qui consacrent plus de liberté ».

SUY Kahofi

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Commentaires

Kessé Raoul
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et encore des conférences, et encore des beaux discours, et encore et encore...

Kahofi SUY
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L’idée précède l’action ! En tant qu’intellectuel (je suppose) vous devez le savoir. Et si vous lisez cet article cette initiative ne porte pas la griffe du Gouvernement ivoirien mais de jeunes ivoiriens qui ont certainement votre âge : critique par un commentaire sur le net d’accord mais entrer dans l’action c’est encore mieux.@Kessé Raoul