Paix et stabilité au sein de l’Union du Fleuve Mano

27 mars 2012

Paix et stabilité au sein de l’Union du Fleuve Mano

 

Table de séance lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre d’Abidjan

Abidjan abrite du 26 au 28 mars 2012 une rencontre dédié au droit de l’homme et à paix en Afrique de l’ouest particulièrement au sein de l’Union du Fleuve Mano. L’UFM regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Ce séminaire a pour objectif de renforcer la participation de la société civile dans le domaine de la paix, de la stabilité et des droits de l’Homme au sein de l’Union du Fleuve Mano (UFM). Une cinquantaine d’experts issus de la société civile de l’UFM présents à Abidjan se pencheront sur les défis à la stabilité politique tels que l’organisation d’élections libres et paisibles, le maintien de la cohésion sociale et l’administration de la justice de manière équitable. Ce séminaire de haut niveau des Experts de la société civile de l’Union du Fleuve Mano (UFM) sur le thème « Paix et Stabilité au Sein de l’Union du Fleuve Mano », s’est ouvert lundi 26 mars 2012 à Abidjan en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest Said Djinnit, du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan et du Représentant de la Secrétaire générale de l’Union du Fleuve Mano.

Pour le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, cette initiative des Experts de la société civile de l’Union du Fleuve Mano sur le triptyque, paix- stabilité-développement vient à point nommé. « Elle porte sans conteste  le témoignage  des vertus d’une politique saine d’intégration des Etats  et de la vision  prospective d’une société civile qui tient à jouer son rôle », a-t-il fait remarquer en ouvrant les travaux. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest Said Djinnit, a souligné la fragilité de la paix et de la stabilité dans la sous-région ouest-africaine avec les différentes crises des 10 dernières années, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali récemment, au Libéria et même au Sénégal qui a cependant connu un dénouement heureux avec la présidentielle du 25 mars 2012. « Au-delà du rôle des gouvernements et des différentes parties prenantes aux crises dans la sous-région, la société civile a joué et doit continuer de jouer un rôle dynamique dans la promotion, la préservation et la consolidation de la paix et de la démocratie. En tant que responsable africain, je n’oublierai jamais le rôle clé joué par la société civile de la région du Fleuve Mano, notamment les femmes du Fleuve Mano, dans les efforts courageux déployés par les dirigeants de la sous-région dans le dénouement des conflits fratricides au Libéria et en Sierra Leone », s’est-il félicité. Au nom de Mme Saran Darba Kaba, Secrétaire générale de l’Union du Fleuve Mano, son Représentant en Côte d’Ivoire, Assouakon Angui a rappelé que cette rencontre s’avèrait importante car le rôle de la société civile n’est pas toujours clairement perçu dans les États de l’UFM tant par les concernés que par les politiques qui entendent les utiliser pour parvenir à leurs objectifs de conquête ou de conservation du pouvoir. « Le présent atelier vient répondre à l’une des questions cruciales sur le rôle que la société civile doit jouer dans la quête et le maintien de ces valeurs fondamentales », a estimé M Angui. Pour sa part, Mme Afia Asantewa Asaré-Kyei d’OSIWA, a indiqué que son groupe visait les mêmes objectifs que l’Union du Fleuve Mano et attendait les conclusions du présent séminaire pour déterminer son implication et la nature de son appui aux différentes initiatives qui seront prises dans ce sens.

A la fin de la rencontre ces experts formuleront des recommandations pratiques et novatrices pour renforcer les contributions de la société civile aux efforts de l’Union du Fleuve Mano et de ses Etats membres en faveur de la paix, de l’égalité du genre et du respect des droits de tous les citoyens. Le séminaire est organisé sous l’égide du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) en collaboration avec le Secrétariat de l’Union du Fleuve Mano, Initiatives pour une Société Ouverte en Afrique de l’Ouest (OSIWA) et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

SUY Kahofi

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Commentaires

Arukey Adama ILBOUDO
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C'est bien tout ça mais c'est le concret: LA PAIX, CE N'EST PAS UN MOT, MAIS UN COMPORTEMENT! Il ne faut pas que ces gens se réunissent pour récupérer des perdiems et ensuite aller dormir ou ranger les conclusions dans les tiroirs: les actes valent mieux que les paroles issues de conférences budgétivores du reste....!