La SODEFOR au chevet de la forêt Ivoirienne

11 janvier 2012

La SODEFOR au chevet de la forêt Ivoirienne

 

Forêt du BANCO à Abidjan

Avec un taux d’infiltration de 50% et un état de dégradation très avancé, les dernières aires forestières de la Côte d’Ivoire ont besoin d’être secourues. Depuis près de dix ans, les crises successives que la Côte d’Ivoire a connues n’ont pas permis la mise en place et développement de véritables politiques de protection de la Forêt Ivoirienne. Défrichage anarchique, occupation illégale des forêts classées et braconnage à outrance sont devenus les maux qui gangrènent la forêt Ivoirienne. Il faut vite agir pour sauver ce qui reste du couvert forestier original Ivoirien et qui représente aujourd’hui moins de 25% de la superficie totale du pays.

La SODEFOR, la Société pour le Développement des Forêts ivoiriennes a décidé de mettre en place un vaste programme de reboisement en vue de reconstituer le couvert forestier ivoirien. Pour Mamadou Sangaré le directeur général de la Société il importe de mener des actions d’envergure pour redonner vie aux forêts qui sont de plus en plus menacées. La SODEFOR plaide pour la valorisation optimale des ressources forestières et cela passe par le respect de la réglementation internationale en matière de gestion forestière. La Côte d’Ivoire dans un premier temps doit se conformer aux conventions sur la protection des forêts qu’elle à signé dans le cadre d’accord sous-régionaux au sein de la CEDEAO, de l’UEMOA et plus largement au plan mondial. La campagne de valorisation du couvert forestier a déjà commencé avec la rétrocession des forêts classées à l’Etat de Côte d’Ivoire marquée par le déguerpissement des populations qui bravant tous les interdits ont fait pousser plantations, opérations immobilières et industries diverses sur les aires protégées ! L’occupation illégale des zones protégées a conduit par endroit à des situations de pollution de la nappe phréatique qui pourtant fournissait de l’eau potable à des milliers d’Ivoiriens. L’exemple le plus frappant est celui de la forêt classée d’Anguédédou dont l’occupation menace l’accès à l’eau potable d’une grande partie d’Abidjan.

La SODEFOR mise sur pied par l’Etat ivoirien depuis le 15 septembre 1966 a en charge la gestion de 231 forêts pour une superficie de plus de quatre millions d’hectares. Elle bénéficie dans son programme de reboisement et de protection des forêts de l’appui de sa tutelle à savoir le Ministère des Eaux et Forêts, qui n’étend plus cautionner l’occupation anarchique de la forêt, un héritage commun à tous les Ivoiriens.

SUY Kahofi

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Commentaires

Alphonse yao
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je suis étudiant et nous faisons la recherche en biodiversité et conservation de la faune et flore. De ce fait votre article m'interesse beaucoup. Car dernièrement nous avons constaté au sud ouest du pays (ci) que les forêts classées sont en train d'être ravagées, precisement la forêt classées de Dassioko alors qu'elle contient des animaux emblematiques.Alors je voudrais savoir jusqu'à quand l'appel de Monsieur le DG de la SODEFOR sera entendu dans cette partie du pays?
Vous qui avez les"plumes" vous faites bien de relayer ce genre d'information.
Continuez ainsi pour le développement et le bien être des habitants de ce pays et du monde entieer.FELICITATION!

Raphaël Kouadio Oura
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Bonjour Monsieur
Je suis chercheur géographe et cet article m’intéresse fort bien. Néanmoins, je voudrais en savoir davantage sur les espèces (flore et faune) menacées. Pouvez-vous m'aider?

yeboue
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slt ke voulez vous savoir ojuste