L’ONUCI sensibilise les élèves du lycée des jeunes filles de Bouaké aux droits de l’homme

5 août 2011

L’ONUCI sensibilise les élèves du lycée des jeunes filles de Bouaké aux droits de l’homme

 

Bouaké la capitale du centre au rythme des droits de l’homme

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a animé le 3 août 2011, une séance d’information et de sensibilisation sur les droits de l’homme à l’attention des élèves du Lycée des Jeunes filles à Bouaké. Selon Flora Touali du bureau des Droits de l’Homme, cette sensibilisation a pour objectif de permettre aux jeunes filles de connaitre les notions de bases des droits  de l’homme. « Ces notions doivent se transformer en attitudes et reflexes. D’où la nécessité de les promouvoir particulièrement en milieu scolaire », a-t-elle indiqué. Pour Mme Touali, l’apprentissage des droits de l’Homme va inciter les jeunes filles à une meilleure prise de conscience et un plus grand sens de responsabilité.

Au cours de son exposé, elle a expliqué aux participantes que, l’homme et la femme ont les même les droits. Ce sont entres autres le droit à la liberté d’expression, d’être protégés contre les violences physiques et mentales, l’égalité des chances. « Les filles ont la responsabilité de travailler à l’école pour participer à la vie de leur pays comme les hommes, car de par son traitement spécifique parfois défavorable, la femme devient vulnérable. Osez, restez déterminées, studieuses pour que votre rêve devienne réalité…. car c’est  par le travail que tout devient possible pour les être humains »,  a-t-elle souligné S’exprimant sur le thème « Femmes et Droits de l’Homme »  Florence Addi, élève en classe de 1ère D et responsable du Club des droits de l’Homme a estimé que la connaissance de leurs droits les aidera ses camarades et elle à être les porte-étendards de la société de demain. « C’est pourquoi nous avons invité l’ONUCI pour nous éclairer sur les notions de droits de l’Homme », a-t-elle déclaré. Quant au proviseur du Lycée Baly Sita Coulibaly, elle a exprimé la reconnaissance et la gratitude du personnel éducatif et des élèves à l’ONUCI, qui pour elle, reste un partenaire privilégié. « Je suis persuadée que nous profiterons tous, élèves et éducateurs de cet enseignement », a-t-elle soutenu. Gbele Koné, censeur a, pour sa part,  plaidé pour que ce genre de séance d’information soit multiplié pour l’éveil des jeunes filles et surtout pour compléter leurs formations. « Lorsque la femme se porte bien, l’homme vit mieux  », dira t-il à la fin de la séance.

SUY Kahofi

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