Le chef de l’ONUCI appelle les ivoiriens a cultiver le fair-play
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Y J Choi, a appelé mardi 28 juin 2011, tous les Ivoiriens à se mettre ensemble pour reconstruire le pays dans la paix et la réconciliation, dans un esprit de fair-play.
Lors de la cérémonie de la 6e édition du prix Sport Ivoire Paix et Réconciliation, M Choi a souligné l’esprit de fair-play qui doit « régner autant en politique que dans le domaine du sport. « Le respect des règles et l’engagement de tous à un esprit de fair-play peut contribuer à éviter une crise telle que celle nous avons vécue à l’issue de l’élection présidentielle », a estimé le Chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’ivoire (ONUCI).
Situant le sens de sa participation à cette cérémonie dont l’objectif est de primer chaque année le meilleur sportif ivoirien ayant incarné les valeurs du sport notamment l’esprit de fair-play, la tolérance, l’humilité et l’excellence, M. Choi a réitéré l’appui de la mission à toute initiative célébrant la paix et la réconciliation. Il a loué la culture de non violence des Ivoiriens qui a « permis d’éviter un nombre plus élevé de morts dans le pays ».
A l’issue de la cérémonie, M Choi a remis, au nom du comité d’organisation de l’édition 2011, les prix aux onze (11) ambassadeurs Sport Ivoire. Il a, à son tour, reçu du Directeur de Sport Ivoire, Mahama Coulibaly, un tableau symbolisant la paix et l’union.
Auparavant, le Ministre ivoirien des Sports, Philippe Legré, a loué l’esprit d’honnêteté et la force de caractère du Représentant spécial qui a « permis de sauver la démocratie en Côte d’Ivoire ». Il a, dans ce contexte, exhorté tous les sportifs ivoiriens évoluant dans les pays étrangers ou vivant dans le pays, à initier des actions visant à réconcilier les populations et à consolider la cohésion sociale. Il a, par ailleurs, invité les Ivoiriens à appliquer dans leur quotidien les valeurs fondamentales du sport. « La force du sport est une réalité qui doit prendre réellement sa place dans le processus de réconciliation », a-t-il estimé.
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