La solution de l’UA dans un mois

2 mars 2011

La solution de l’UA dans un mois

 

Insécurité et grogne sociale sont le quotidien des Ivoiriens

Finalement la solution contraignante de l’Union Africaine qui doit mettre fin à la crise post-électorale Ivoirienne ne sera plus livrée ce 4 mars mais plutôt à la fin du mois de mars soit 30 jours à tenir pour les Ivoiriens. 30 jours durant lesquels le nombre de morts et de blessés sera certainement encore élevé vu la tournure très inquiétante que prennent les évènements à Abidjan et dans tout le reste du pays. De simple crise post-électorale, l’épineux dossier ivoirien est en train de tendre vers une guerre civile dont les signes sont déjà visibles. En effet toute la journée d’hier des informations que nous avons pu vérifier faisaient état de pratiques visant à mettre en péril la vie de certains Ivoiriens. Plusieurs barrages filtrants ont été installés par endroit dans la ville d’Abidjan notamment à Yopougon. A ces différents barrages les cartes d’identité sont contrôlées avec un seul objectif : détecter sur la base du nom et donc de l’ethnie l’appartenance politique du passant. En ligne de mire les militants du RHDP majoritairement Dioulas du nord et Baoulé du Centre. Pire trois actes de représailles nous ont été signalé : des individus ont été brulé vif à l’aide de pneu enflammés ! Fait plus inquiétant, plusieurs mosquées ont été incendiées, des exemplaires du saint coran brulés et des prières du vendredi perturbées ou interrompues par des jets de gaz lacrymogène. Le quartier de Treichville a enregistré la mort absurde d’un jeune homme, froidement abattu à son balcon par un présumé élément de la Garde Républicaine !

Difficile de croire qu’une simple crise post-électorale est en train de virer au génocide et à la guerre civile. La violence risque d’atteindre un pic très inquiétant avec la suspension des patrouilles de l’ONUCI à Abidjan et la détention d’armes légères par les milices. Cette décision est une porte ouverte pour les miliciens, réarmés fraîchement au bon office de certains barons de la scène politique nationale, pour se livrer à tous les actes de tortures et de violences sur les populations. Plus le temps passe, plus la population Ivoirienne déjà épuisée par huit ans de crise continue de payer lourdement une crise sans fin. La Convention de la Société Civile représentée par son coordonnateur Patric N’gouan juge cette décision assez difficile pour les Ivoiriens. « Cette décision créée un sentiment d’amertume au niveau de chaque Ivoirien. L’attentisme que nous impose UA contribue à accentuer la pauvreté, le sentiment d’insécurité et nous rapproche dangereusement de la guerre civile ». Voici pourquoi le Ministre Patric Achi du gouvernement Soro exhorte le Conseil de Sécurité de l’Union Africaine à profiter de ce mois de mars pour rendre au plus tôt sa décision.

RAPPEL DESORMAIS QUOTIDIEN


Voici 32 Jours que nos amis et confrères Sanogo Aboubakar dit Abou Sanogo et Kangbé Yayoro Charles Lopez dit Gnahoré Charly de Télévision Notre Patrie (TVNP) sont arbitrairement détenus à la MACA.

Au nom de la liberté de la presse nous ne les oublions pas !

Suy Kahofi

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Commentaires

Marine
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En attendant que le PANEL nous livre ses conclusions regarder le RTI , et faites vous une opinion de l'instrument de propagande mis en place par le clan GBAGBO . vous n'avez pas le choix puisque les autres organes de prersse sont tenus au silence par la CNP
Que voulez vous .....la devise de nos chers chefs d'Etat c'est de donner au temps le temps