Crise Ivoirienne : La crédibilité des Nations Unies à l’épreuve

7 décembre 2010

Crise Ivoirienne : La crédibilité des Nations Unies à l’épreuve

L'ONU doit se montrer ferme dans la crise Ivoirienne

Bien trop longtemps l’ONU s’est montrée tendre envers plusieurs dictateurs et usurpateurs de pouvoir qui s’appuyant sur la constitution de leurs pays et sur la charte des Nations Unies se sont agrippés au pouvoir. Des millions de dollars investis dans le règlement des conflits, des vies de milliers de soldats exposées pour au final laisser des hors-la-loi s’imposer en chef à la tête de populations qui les ont vomis ! Si certains analystes s’amusent à exiger que l’ONU soit repensée c’est parce que trop souvent son laissé-faire a été considéré comme une marque faiblesse. Lorsque les conflits éclatent et que les Etats membres sont empêtrés dans les difficultés, que la malnutrition frappe les réfugiés et les enfants, que des rébellions menacent de fondre sur des gouvernements démocratiquement élus, on oublie les constitutions et on se rappelle alors que l’ONU existe. Lorsque la stabilité est de retour, que des élections sont organisées et que les milices sont désarmées on se rappelle alors que nos constitutions existent et que l’ONU « n’a rien à dire dans nos problèmes ».

La fermeté de l’ONU en Côte d’Ivoire doit être un exemple pour l’avenir et elle sera un exemple si et seulement si cette fermeté conduit à l’installation du Président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire. Toute négociation, compromis ou tête à tête entre le Président Alassane Ouattara et Monsieur Gbagbo Laurent serait une manière pour l’ONU de cautionner le hold-up électoral du LMP. Soit l’ONU marque des points en assurant une sortie de crise avec toute la fermeté, soit elle perd la face si proche du but en acceptant comme cadeau les nombreuses menaces envers ses fonctionnaires. C’est au Président élu Alassane Ouattara que revient la charge de diriger la Côte d’Ivoire, de nommer les ambassadeurs, de cautionner la formation d’un gouvernement et de parler à l’extérieur au nom de la Côte d’Ivoire en tant que Président. A propos de légitimité et au-delà de l’ONU, c’est toutes les organisations continentales et internationales qui doivent savoir dire NON à tout gouvernement autre que celui du premier Ministre Guillaume Soro. D’ailleurs celui-ci est déjà connu de tous :

1. Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre de la Défense : Guillaume Kigbafori SORO

2. Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : Me Jeannot Kouadio AHOUSSOU

3. Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République : Amadou Gon COULIBALY

4. Ministre du Plan et du Développement : Albert MABRI TOIKEUSSE

5. Ministre de l’Economie et des Finances : Charles Diby KOFFI

6. Ministre des Affaires Etrangères : Gervais Jean-Baptiste KACOU

7. Ministre de l’Intérieur : Hamed BAKAYOKO

8. Ministre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques : Rémi Kouadio ALLAH

9. Ministre des Infrastructures Economiques, Porte-parole du Gouvernement : Patrick ACHI

10. Ministre des Mines et de l’Energie : Adama TOUNGARA

11. Ministre de l’Education Nationale : Kandia CAMARA

12. Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Salubrité Urbaine : Dagobert BANZIO

13. Ministre de la Fonction Publique : Konan GNAMIEN

L’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats Unis, la Grande Bretagne et toutes les Nations qui se respectent doivent ensemble aider la Côte d’Ivoire à retrouver son PRESIDENT.

Suy Kahofi

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Commentaires

Coulibaly
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Merci pour ce article!

Coulibaly
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Merci pour cet article!

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bien dit il faut que gbagbo quitte le pouvoir et surtout pas de solution à la kenianne.

bertrand kouadio
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bonjour; et merci d'ouvrir ce débat.
à mon avis vous faites une analyse plut tôt partisan de la situation qui prévaut en COTE D'IVOIRE (C I).
tous les ivoiriens sont unanimes sur un point: cette crise que nous vivons depuis 17 ans est ni plus ni moins qu'une querelle de personne qui s'est transposé dans la vie quotidienne de chaque ivoirien .ainsi nous puovons voir que c'etait au debut M. HENRI KONAN BEDIE contre M. ALASSANE OUATTARA et M.GBAGBO LAURENT puis de nos jours M.GBAGBO LAURENT contre M. ALASSANE OUATTARA et M.HENRI KONAN BEDIE.c'est la même rhétorique depuis plus de 17 ans.
ainsi ma solution est que les grandes puissances et la société civil ivoirienne doivent mettre tous en œuvre pour éloigner des notre pays ces trois hommes politiques et leurs différents proches.je vous rappelle que la CI compte au moins 20 000 000 d'habitants et ce passer d'une trentaines d'individus pour le bien de plusieurs millions je crois que le choix s'impose de lui même.
la liste des personnalités qui doivent être éloigner de la scène politique ivoirienne sont:
LE CLAN BIEDIE:
-M.HENRI KONAN BEDIE
-M.DJEDJE MADI
-M.K K B
LE CLAN OUATTARA:
-M.OUATTARA ALASSANE
-M.SORO GUILLAUME
-tous les chefs de la rébellion armée
LE GBAGBO LAURENT
-M.GBAGBO LAURENT
-M. BLE GOUDE CHARLES
-tous les chefs de corps d'armée de C I
je vous l'assure que si l'on veut éloigner un seul et laisser les autres le pays sera plongé dans une des plus affreuse et meurtrière guerre que nous avons connue sur le continent.
si vraiment leurs souhait a tous est un avenir de paix de prospérité pour chacun des 20 000 000 millions d'ivoirien je crois que ce sera la meilleur solution pour tous et pour chacun des ivoiriens
je crois que la C I regorge d'homme capable de conduire notre pays vers la prospérité. NUL N'EST INDISPENSABLE et je considère que tous ces individu susmentionné sont responsable de près ou de loin de la mort de plusieurs millier d'ivoiriens ainsi nul n'a les mains propre.donc eux tous nous colles la paix .QUE DIEU ENTENDE MA PRIERE ET QU'IL NOUS GARDES

BELA
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Sous le couvert de la liberté de pensée et d'expression, vous avez dit ce que vous nous offrez à lire. Comme moi, bien d'autres qui ont lu cet article et votre réaction, vous concèdent cette position. Cependant, avec votre respect, je m'envais vous dire que vous vous trompez pour plusieurs raisons dont deux sont les suivantes:
1° Vous preconisez la mise à l'écart de leaders qui selon vous sont à la base des problèmes de la Côte d'Ivoire. Vous vous trompez énormement! Il s'agit moins d'individus qui se querellent que d'assoiffés de pouvoir qui prétendent aimer et servir leur pays alors qu'ils lui font plus de mal qu'ils ne pensent. Aussi vous trompez vous car il est impossible, comme vous le préconisez, de les éloigner parce qu'ils sont des ivoiriens et jouissent de tous leurs droits de participer à la vie de leur nation. comme tel, ni l'ONU, ni la Société Civile encore moins l'UE, l'UA... ne peut les écarter!
2° Vous avez tord d'estimer que cet article est partisan car le dire ainsi, c'est soi même être plus que partisan dans la mesure où vous faites fi des principes fondamentaux de la démocratie, de la paix et même de la dignité humaine. Tout peuple a le droit de choisir sont Chef. voici un extrait du serment de président" ...Je m'engage solennellement à respecter la constitution et à assurer la souvenrainété de l'Etat(...) SI JE TRAHI CE SERMENT, QUE LE PEUPLE ME RETIRE SA CONFIANCE ET QUE JE SUBISSE LA RIGUEUR DE LA LOI". vu qu'en Afrique le Chef de l'Etat est "INTOUCHABLE", il ne subit nullement la rigueur de la loi même en cas de haute trahison. Dès lors, le peuple, déçu, lui rétire sa confiance par la voie des urnes. A partir de ce moment, il (le chef de l'Etat) devrait en principe "se mettre à l'écart" comme vous le suggérez. Que non! Et c'est là que le bas blesse! et c'est exactement là que se trouve la Côte d'Ivoire! Et le peuple qui n'a d'autres recours que la manifestation se révolte et on lui tire la déçu comme un voleur! C'est alors qu'il faut qu'intervienne la Communauté Internationale et l'ONU en particulier qui, je SOUSCRIS PROFONDEMENT devrait être davantage FERME !

tutu justin
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"quant on ne peut pas unir on reste en dehors" aujourd'hui les puissances occidentaux et l'ONU accusent GBAGBO de dictateur, pourtant nous savons tous que GBAGBO est dans une position defensive dépuis les événements de 2002 qui ont vu une rébélion armé venir,voulant le prendre son pouvoir.Rébelion née de la lutte des "houphouetist" sur le concepte de l'ivoirité dont la présidence de Gbagbo n'a rien à voir.
je pense que le sénario présent a été prévu par les protagonistes,je veux parler d' Alassane Ouattara l'ONU et la France d'une part et Gbagbo et les siens d'autre part,si non comment expliqué que l'ONU ait fait préssion sur Gbagbo d'organisé les élections avec une moitié du pays controlé par des rebelles armés et que Gbagbo l'ait accepté.
en effet le plus choquant dans cette histoire est l'ingérence arogante de la France qui veux une fois de plus se debaracé d'un dirigeant africain isolant à son égard.Nous jeunes africains connaissons tous l'histoire de l'ONU et des puissances occidentaux en afrique,si cette fois si ils s'habillent des élections qu'ils viennent organisé sur notre continent;cette fois aussi nous disons "faites tous,mais que rien n'arrive à GBAGBO".